Grand-père : Montre-moi tes mains
François : Mes mains ?
François : Mes mains ?
Grand-père : Si. (Le grand-père les regarde attentivement) : Porça miseria ! Ces mains-là. elles n’ont jamais travaillé.). On va voir ce qu’on peut avec ça. Suis-moi.
François (regardant ses mains) : Qu’est-ce qu’elles ont, mes mains ?
Narrateur : Bon courage, vieux.
François : Ouais, merci !
Grand-père : François ! Viens ici ! (Ils partent dans le jardin) Porca misèria ! Avec tes pieds, tu ne sais rien faire non plus.
François : Qu’est-ce qu’ils ont, mes pieds ?
Grand-père : Regarde ! Tu as marché sur ce pauvre basilic !
François : C’est quoi, le pauvre basilic ?
Grand-père : C’est quoi, le basilico ? Stupidino ! Vieni qui… Viens ! (François passe devant des orties) Stop ! Regarde. Là, tu vois ?
François : Humm…
Grand-père : Des mauvaises herbes. Tu vas me les arracher !
François : Humm…
Grand-père : Mais m’arrache pas les poireaux, hein ! Regarde, les poireaux sont là, là, et là. Et autour, c’est des mauvaises Herbes.
François : Humm…
François, dix ans, se voit obligé par sa mère de passer quelques jours de vacances chez son grand-père, un vieux bougon qu’il connaît à peine.
Dès son arrivée dans la petite maison grise d’ancien mineur immigré, c’est l’horreur : il doit travailler dur au jardin et manger des légumes à toutes les sauces. Bref, tout sépare ces deux-là et la semaine risque d’être explosive.
Pourtant François est vite fasciné par ce vieil homme fatigué et malade qui se dévoile peu à peu, allant jusqu’à lui confier un secret que même sa propre mère ne connaît pas.
En évoquant cette rencontre entre un gamin d’aujourd’hui et un vieux mineur italien silicosé qui a fait son temps, Macaroni !aborde avec tact et humour des sujets de société sensibles et pose les jalons d’un vrai dialogue intergénérationnel…
Auteur de Macaroni !
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