Il faut que je vous raconte.
Quand je dessine, parfois, il arrive.
Il s’assied derrière moi. Oui, un lapin géant. Je ne sais pas d’où il vient, comment il est rentré, pourquoi il reste là.
Dans cet album tout de bleu vêtu, Carl Norac et Gaya Wisniewski content la relation entre la protagoniste et sa plus belle ombre, un lapin géant,
« poème » de son métier, qui va l’entraîner dans des aventures étonnantes. Dès qu’il apparaît, le monde prend une nouvelle tournure. Goûter, balade à vélo, courses ou promenade, les moments simples du quotidien s’enchantent. Mais cette grande ombre est libre et insaisissable…
Une rencontre entre deux créateurs reconnus, dont les univers s’accordent avec beaucoup d’évidence.
Auteur de Ma plus belle ombre
Né à Mons en Belgique en 1960, Carl Norac écrit des livres pour la jeunesse dont la plupart sont publiés chez Pastel. Certains sont traduits en quinze langues. Les mots doux, illustré par Claude K.Dubois, fut un best-seller aux U.S.A en 1998. Les livres réalisés avec Louis Joos sont basés sur des voyages réels, en Norvège, en Indonésie, au Sénégal et au Québec. Carl Norac est aussi un auteur de théâtre et de poésie pour adultes. Son recueil, Dimanche aux Hespérides, lui vaut une reconnaissance en Belgique et en France. Plusieurs prix littéraires et sa présence dans deux anthologies historiques récompensent cette publication. Grand voyageur, il parcourt le monde de l'Asie à l'Arctique. Carl Norac assure actuellement le cours d'Histoire de la Littérature au Conservatoire Royal de Mons, une école nationale pour les futurs comédiens. Il aime sillonner la France et la Belgique à la rencontre des enfants des écoles maternelles et élémentaires, pour y parler de ses livres et de ses voyages. Il vit à Olivet près d'Orléans. N'oublions pas qu'il est aussi le père d'une petite fée appelée Else. Carl Norac est ouvert au dialogue avec les enfants, les enseignants et ses lecteurs.
Illustratrice de Ma plus belle ombre
Née le 28 août 1980 à Uccle
Illustration, Saint-Luc, Bruxelles CAP, Institut Roger Gilbert, Bruxelles
J’aime dessiner près d’un feu avec un petit thé. Dessiner des blaireaux endormis pour l’hiver, un petit chat au pull rouge ou encore un lapin aux chaussettes trop grandes. Les animaux humanisés sont mes sujets préférés. Autour d’eux, il y a souvent la neige, celle si claire qu’elle reflète les rêves. Pour la technique, elle est diverse : fusain, aquarelle, encre, acrylique… Je pars souvent d’images, de vieilles photos, de lieu inspirant pour y placer mes personnages… et puis je dessine comme cela vient. L’histoire s’écrira par la suite. Lauréate d'une bourse de la Fédération Wallonie-Bruxelles - Découverte, 2019La narratrice, dessinatrice de son état, nous raconte... Parfois, un lapin géant se tient derrière son épaule et lui parle. De ces échanges naissent successivement un agacement, une découverte, un apprivoisement et in fine peut-être, une source d’inspiration ? Le lapin dit être un poème incarné et il est vrai qu’il s’exprime en phrases absurdes et inventives aux confins d’une petite…
Flip et Flap cherchent un trésor
Le grand-père de Flip et Flap leur a laissé une mystérieuse carte avant de disparaître. Les deux petits ratons laveurs décident de partir à la recherche du trésor dans la forêt et croisent de nombreux animaux sur leur chemin. Au terme de leur aventure, Flip et Flap sont heureux d'avoir rencontré plein de nouveaux amis, n'est-ce pas le plus beau trésor qu'on puisse espérer trouver ? Le grand-père de Flip et Flap est mort. Mais, avant de mourir, il leur a confié une carte au trésor. Les deux ratons laveurs n’hésitent pas : ils partent à la découverte du trésor, comme leur grand-père aventurier le faisait avant eux. Cependant, le parcours n’est pas facile : il faut affronter l’orage, ne pas céder à la tentation de raconter leur quête aux animaux rencontrés et réussir à suivre les bonnes pistes. Au passage, Flip et Flap vont aussi devoir aider nombre d’amis croisés en chemin. Les illustrations de cet album plongent immédiatement le lecteur dans l’histoire. En effet, toutes rondes, elles sont pleines de tons chaleureux, mettant bien en valeur la saison automnale du récit, et, réalisées au crayon, elles donnent une douceur qui offre à l’histoire un climat apaisant. Tout de suite, le lecteur ne peut alors que s’attacher aux deux compères et avoir envie de les suivre dans leur aventure. Pleine de rebondissements, celle-ci est truffée de bonnes surprises qui prônent les valeurs de l’amitié et de l’entraide. Puis, au dénouement, une autre lettre du grand-père est trouvée : il ne faut pas hésiter à voyager. Voilà un message très bien passé grâce à cette histoire et qui donnera très certainement envie aux jeunes lecteurs de partir explorer la forêt. On ne peut que souhaiter que les lecteurs fassent d’aussi…