Il faut que je vous raconte.
Quand je dessine, parfois, il arrive.
Il s’assied derrière moi. Oui, un lapin géant. Je ne sais pas d’où il vient, comment il est rentré, pourquoi il reste là.
Dans cet album tout de bleu vêtu, Carl Norac et Gaya Wisniewski content la relation entre la protagoniste et sa plus belle ombre, un lapin géant,
« poème » de son métier, qui va l’entraîner dans des aventures étonnantes. Dès qu’il apparaît, le monde prend une nouvelle tournure. Goûter, balade à vélo, courses ou promenade, les moments simples du quotidien s’enchantent. Mais cette grande ombre est libre et insaisissable…
Une rencontre entre deux créateurs reconnus, dont les univers s’accordent avec beaucoup d’évidence.
Auteur de Ma plus belle ombre
Né le 29 juin 1960 à Mons
Régendat Français, Histoire, Morale laïque, Mons
Je rêve toujours d'un journal de gestes et d'une invitation au voyage. Je fais de mon mieux pour que le poème soit partout, agissant, en vers ou dans la prose des contes. Je veux garder vivant ce petit lien ténu avec le fond de soi et l'emmener vers le regard de l'autre. Lauréat d'une Bourse de la Fédération Wallonie-Bruxelles - Aide à la création, 2008 et 2013. Poète National-er Dichter des Vaderlands 2020Illustratrice de Ma plus belle ombre
Née le 28 août 1980 à Uccle
Illustration, Saint-Luc, Bruxelles CAP, Institut Roger Gilbert, Bruxelles
J’aime dessiner près d’un feu avec un petit thé. Dessiner des blaireaux endormis pour l’hiver, un petit chat au pull rouge ou encore un lapin aux chaussettes trop grandes. Les animaux humanisés sont mes sujets préférés. Autour d’eux, il y a souvent la neige, celle si claire qu’elle reflète les rêves. Pour la technique, elle est diverse : fusain, aquarelle, encre, acrylique… Je pars souvent d’images, de vieilles photos, de lieu inspirant pour y placer mes personnages… et puis je dessine comme cela vient. L’histoire s’écrira par la suite. Lauréate d'une bourse de la Fédération Wallonie-Bruxelles - Découverte, 2019La narratrice, dessinatrice de son état, nous raconte... Parfois, un lapin géant se tient derrière son épaule et lui parle. De ces échanges naissent successivement un agacement, une découverte, un apprivoisement et in fine peut-être, une source d’inspiration ? Le lapin dit être un poème incarné et il est vrai qu’il s’exprime en phrases absurdes et inventives aux confins d’une petite…
Isidore veut retrouver sa vieille maîtresse emmenée en maison de retraite. Pour cela, il demande à Tamara, petite puce du chat du voisin de l'accompagner. Mais ils ne seront jamais…