Livrés aux géographes

PRIX
  •   Prix Marcel Thiry, 2019
À PROPOS DE L'AUTEUR
Jacques Vandenshrick

Auteur de Livrés aux géographes

Né le 12 mai 1943, Jacques Vandenschrick, comme il le mentionne dans le centième numéro du Carnet et les Instants, ne semble garder que très peu de traces de son enfance. Les études de lettres romanes et de philosophie à Louvain l'orientent vers l'enseignement. Très vite, il s'intéresse de très près à la critique littéraire et cinématographique et collabore dès février 1970 à La Revue Nouvelle. Son intérêt pour la culture italienne, la littérature suisse de langue française et l'esthétique, l'amène à écrire de nombreux articles. Des auteurs comme Cassola, Starobinski, Cixous, Rilke, Anne Rothschild, y ont une place de choix.Venu relativement tard à l'édition poétique (son premier recueil Vers l'élégie obscure date de 1986), Jacques Vandenschrick poursuit ses découvertes littéraires et assume l'édition d'oeuvres romanesques d'un auteur belge tombé dans l'oubli : Madeleine Ley. C'est ainsi que de nouveaux lecteurs ont pu prendre la juste mesure du talent de l'auteur d'Olivia et du Grand feu.Sa collaboration au Ligueur nous vaut, en 1987, un recueil d'articles, de chroniques et de proses, paru sous le titre Reconnaissance de paternité.Enseignant, il est devenu, au début des années quatre-vingts, chargé de mission pour la restructuration des études secondaires dans un des réseaux de l'enseignement.La discrétion de l'auteur le tient éloigné des cercles littéraires. Mais la reconnaissance est venue : trois prix littéraires importants, sa présence dans plusieurs anthologies, une critique élogieuse.Grand amateur de musique, chroniqueur attentif, l'auteur est également un aquarelliste de talent. Nous pouvons signaler ainsi, à l'entame de Avec l'écarté, une belle encre suggérant la montagne, domaine de prédilection, lieu de toutes les rêveries.
NOS EXPERTS EN PARLENT...
Le Carnet et les Instants

Comme il l’a déjà fait plus d’une fois, Jacques Vandenschrick n’hésite pas à reprendre dans Livrés aux géographes une thématique qu’on aurait pu craindre élimée : la résurgence de souvenirs prégnants et le pouvoir impérieux qu’ils exercent aujourd’hui sur notre vécu intérieur. En langage poétique, il nous redit que la mémoire est une faculté par essence sélective, que la fiction s’y mêle indiscernablement au réel, qu’elle constitue non un meuble à tiroirs mais un « chaos » ; comme Marcel Proust dans La recherche, il vise bien entendu la mémoire affective, non la rétention de quelque savoir institué. Toutefois, c’est dans un postulat insolite qu’apparait vraiment…


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