L’infini chez soi


RÉSUMÉ

1911. À trente ans, Esther Cladel, vendeuse de mode à Paris, vit encore chez ses parents. Une cliente lui présente Jean Rolin, jeune bibliothécaire, et l’improbable a lieu. Esther et Jean se marient, s’installent à Bruxelles où commence la très vieille, très enfantine, très orageuse aventure de la vie à deux. Un an plus tard, Dominique vient au monde.

Un matin de 1978, celle qui fut cette enfant se penche sur le parcours absurde et nécessaire qui conduisit un homme et une femme à lui donner le jour et mène à bien l’insolite biographie de ce qu’elle appelle son « avant-vie », éclairée de plein fouet par le spectre effrayant du mariage.


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L’infini chez soi
L’infini chez soi

Première édition
Éditeur : Labor
Date : 1998
Format : Livre

L’infini chez soi
L’infini chez soi

Éditeur : Denoël
Date : 1980
Format : Livre


À PROPOS DE L'AUTRICE
Dominique Rolin
Autrice de L’infini chez soi
Dominique Rolin naît à Bruxelles en 1913, d’un père bibliothécaire et d’une mère, française d’origine, professeur de diction. Son milieu familial, les relations entre son père et sa mère et, à partir de là, la relation amoureuse vont être les thèmes dominants de sa recherche littéraire. Il faut «comprendre que l’amour est ici une inlassable conquête sensuelle sur la haine première, la continuelle négation d’une négation, la ‘qualité d’une voix’ surgissant peu à peu d’un travail sans concessions sur la trinité maudite que dans la lettre-préface [à la réédition en 1991 de «Les Marais», paru en 1942] elle nomme ‘l’obsession de la mort, la peur de l’échec, la tentation de la haine’.» (Frans De Haes) Une grande part de l’œuvre est donc une forme d’autobiographie, l’écrivain revenant sur sa vie, depuis sa proto-histoire jusqu’à l’existence imaginée après son décès («Le gâteau des morts»). Parallèlement à la réflexion sur la famille, l’amour et la mort, celle sur l’écriture est un des axes majeurs de l’œuvre de Dominique Rolin. Elle s’interroge comme femme autant que comme femme écrivain («Le corps»), dans sa recherche identitaire du Moi. Ce questionnement sur sa pratique d’écrivain se traduit également par l’évolution perceptible dans ses différentes «manières». Partant d’une forme romanesque classique, Dominique Rolin, suite à l’influence des romanciers américains et du Nouveau Roman, construit ses livres selon des schémas plus en accord avec son propos : monologue intérieur, récit à plusieurs voix ou points de vue, toujours d’une construction rigoureuse. DES ŒUVRES QUE JE SOUHAITE FAIRE CONNAÎTRE Virginia Woolf, Les Vagues, et, La Chambre de Jacob William Faulkner, Tandis que j’agonise 3 LIVRES DE MA BIBLIOGRAPHIE Les Marais Dulle Griet L’Infini chez soi

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