« Dans la vie d’Armande, tout était terriblement petit. Sa maison et son jardin, sa baignoire et son frigo, ses gambettes et son chignon. Sans parler de son cœur. »
Le temps passe très, très lentement dans la petite maison où vit Armande. Cela fait des années que sa porte reste fermée ; Armande déteste être dérangée. Son existence est réglée comme du papier à musique et elle ne voudrait pour rien au monde changer une seule de ses habitudes. Jusqu’à ce qu’un jour, son toit s’envole. Un rouge-gorge s’introduit alors dans sa chambre, une rivière envahit son couloir, des herbes folles s’emparent de son salon… la forçant à sortir de chez elle.
Dehors, Armande découvre un décor qui lui rappelle de lointains souvenirs. La pluie battante a la saveur de l’insouciance de son enfance ; des plaisirs oubliés resurgissent. En s’abritant dans le tronc creux d’un arbre, la vieille dame fait la rencontre d’un petit garçon, Marcus, qui est souvent seul après l’école. Tous deux discutent et rient ensemble en attendant la fin de l’averse. D’ailleurs, déjà le ciel s’éclaircit…
Un album de Marie Colot qui invite au mélange des générations.
Autrice de L’immense petite maison