Auteur de L'île maudite
Freddy Woets est né à Liège. Il s'est installé à Paris depuis une vingtaine d'années. Il est tout à la fois journaliste, écrivain, auteur dramatique pour la radio.
Aventure sur l'île pour des enfants en quête de sensations fortes. 4 enfants: Aïssé, Luigi, Moktar et Samy partent en vacances dans une petite île au large de l'Écosse. Dès leur arrivée des évènements inattendus s'enchaînent plus étranges les uns que les autres. Le mystérieux alchimiste qui réside sur l'île serait-il responsable de tous ces phénomènes ??? L'intrépide "bande des 4"…
Une jeune fille aveugle habite avec sa mère et sa tante dans une auberge. Elle aime s’asseoir dehors sur un banc, de l’autre côté de la rue. Un jour, un soldat africain s’assoit près d’elle. L’homme lui parle de son pays, de sa femme et de son fils. La jeune fille, quant à elle, évoque son père parti pour le front. Mais un jour, le soldat ne vient plus. La jeune fille part alors à sa recherche…Lire la suite Première Guerre Mondiale, sur le côté français du front. Une jeune fille aveugle prend le soleil sur le banc en face de l'auberge que tient sa mère. Elle perçoit la présence d'un inconnu. C'est un soldat, tirailleur venu d'Afrique, isolé des autres et qui s'interroge sur le sens de sa présence dans ce conflit. La jeune fille décide d'offrir un pain à ce nouvel ami. Mais le lendemain, l'homme est reparti se battre… Malgré son handicap, la jeune fille part sur les routes à la recherche du soldat. Elle est recueillie par un cavalier. L'aventure est courte, mais puissante. Deux êtres marqués par une différence vont se trouver, s'apprécier, et tenir l'un grâce à l'autre au milieu du chaos. Pour le soldat, elle est un soleil innocent qui lui rappelle l'Afrique et sa famille. Pour la jeune aveugle, il est un être dont l'invincibilité supposée garantira le retour de son père, après la guerre. La présence du cavalier et de son cheval a surtout valeur de médiation et de ressort de l'intrigue. Sans compter la valeur symbolique de l'animal, perdu lui aussi dans des affaires qui ne le concernent pas… Les points de vue alternent entre les deux héros, et ils recomposent à travers les chapitres leur belle histoire. Les illustrations dans des tons vert-de-gris et noir impressionnent, proposant des silhouettes, des morceaux de personnages : l'humain s'éloigne. Un roman solide et touchant en peu de pages et aux phrases volontiers interrogatives, qui tirent de l'anecdote pour atteindre l'universel de sentiments complexes. « Il n'y a plus de mots. Il ne peut pas décrire ce qu'il éprouve. Il ne sent plus rien. Il n'est plus rien ? Ce serait bien de n'être plus rien. Il cesserait enfin de participer à cette farce macabre. Car tout cela ne revient-il pas finalement au même ? À la fin, il n'y aura plus personne. Et alors seulement la guerre sera finie. » (p. 93) Sophie…
Dans le grenier de sa grand-mère, Nelson, un jeune écolier fort raisonnable, trouve de vieux objets abandonnés et entend soudain des voix dans sa tête. Ce sont celles de ses ancêtres paternels, les de Trieu, enfermés dans les objets à la suite d’une malédiction datant du 15ème siècle, infligée par un seigneur écossais, Roy Mac Gregor. Nelson passe beaucoup de temps à dialoguer avec sa famille et se surprend à parler avec un râteau, une assiette en faïence, un sabre ou un poêle à bois. Il garde pour lui ce secret mais, à la mort de sa grand-mère, ses parents vendent la maison et les aïeux ! Ceux-ci se retrouvent chez un antiquaire véreux de Bruxelles, qui les disperse un par un. Nelson se sent dépassé par l’énormité de la tâche à accomplir pour retrouver sa famille, il ne peut s’en ouvrir à son père, dont l’extrême émotivité l’empêche quasiment de vivre. Il fait alors la connaissance de Victoria, une vieille dame pleine d’énergie et de ressources. Ensemble, ils vont explorer la ville, à la recherche de vases, d’assiettes et autres vieilleries afin de lever la malédiction qui pèse sur la famille et de faire en sorte que les ancêtres de Nelson puissent enfin reposer en paix. Après Bjorn le Morphir, roman de fantasy humoristique récemment adapté en bande dessinée, Thomas Lavachery publie son deuxième roman, qu’il a écrit pendant deux ans avec une classe de CM1/CM2 d’une école de Bruxelles. Le résultat est amusant, l’écriture est enlevée, les dialogues savoureux et l’idée de départ originale. A côté de la quête opiniâtre de Nelson, il y a aussi l’évocation de sa vie quotidienne et de ses relations avec ses parents, notamment avec ce père si fragile, que Nelson veut préserver à tout prix. Ce garçon est fort malgré son âge et sa quête donne de la force à ceux qu’il aime. C’est aussi ce côté-là de l’histoire…
Qui veut tuer Charlemagne ? Des forces obscures sont en action, invisibles, déterminées à assassiner…