Liên de Mê Linh

RÉSUMÉ

Un homme s’adresse à une petite fille de Mê Linh, une ville du nord du Viêt Nam. Il l’a rencontrée chez elle. Elle s’appelle Liên et le temps n’est rien pour elle. Elle vit une existence saccagée. Son père contaminé par l’Agent Orange pendant la guerre américaine lui a transmis la maladie.

Jean Marc Turine a rencontré ces familles victimes de la dioxine. Il leur adresse une longue supplique étayée de données factuelles. Il y déverse sa colère et sa révolte mais aussi son incompréhension, son amour et son impuissance. Il lui reste les mots pour éloigner les larmes. Un témoignage, comme une mélopée criée, qui réveille nos consciences.

Avant d’être un livre, Liên de Mê Linh fut un reportage radiophonique diffusé sur France Culture en 2012. Depuis, un film documentaire prolonge le propos. La forme du livre est singulière puisqu’elle allie la forme documentaire à la poésie du récit. La force du travail de Jean Marc Turine, depuis, ses premiers textes, réside dans son souci de donner la parole aux sans-voix, aux opprimés, aux victimes et de se dresser, sans relâche, contre la guerre et l’exclusion.

À PROPOS DE L'AUTEUR
Jean Marc Turine

Auteur de Liên de Mê Linh

Jean Marc Turine vit et travaille à Bruxelles. Il est romancier, cinéaste, essayiste et a été aussi enseignant.

AVIS D'UTILISATEURS

FIRST:xfirstword - "Liên de Mê Linh"
stdClass Object ( [audiences] => [domains] => Array ( [0] => 9174 ) )

Ceci pourrait également vous intéresser...

Rien n'est sacré, tout peut se dire : réflexions sur la liberté d'expression

Analyse de la liberté d'expression, la liberté la plus fondamentale de l'homme. Réflexion pour défendre une liberté qui ne doit faire l'objet d'aucune limitation,…

Une revue catholique au tournant du siècle : Durendal 1894-1919

À propos du livre (texte de l'Introduction) Lorsqu'on parcourt une histoire de la littérature belge de langue française, le chapitre consacré à cette époque particulièrement florissante, qui va de 1880 à la première guerre mondiale, frappe par l'éclosion soudaine de revues littéraires qui suivirent l'exemple de la Jeune Belgique. Dans la liste de ces revues plus ou moins éphémères, l'attention est attirée par la longévité surprenante de l'une d'elles, Durendal, revue catholique d'art et de littérature . Ce mensuel catholique parut pendant vingt ans, de 1894 à 1914, alors que la Jeune Belgique ne sortit de presse que durant seize années et que la Wallonie disparut au bout de sept ans. Quelle recette a donc permis à Durendal de garder si long-temps ses lecteurs? Et une seconde question vient à l'esprit : à quoi pouvait bien s'intéresser une revue littéraire catholique à un moment où la littérature catholique semble inexistante? Qui a fondé Durendal ? Quels étaient ses objectifs? Autant de questions sur lesquelles bien peu de critiques ou d'historiens littéraires se sont penchés. En faut-il davantage pour désirer examiner avec un peu d'attention cette revue et la sortir de l'oubli, comme ce fut fait autrefois pour la Jeune Belgique et la Wallonie ? C'est ce que nous allons essayer de faire : rechercher les origines de la revue, découvrir son but, analyser la manière dont elle l'atteignit et les raisons qui la maintinrent en vie au-delà de la durée moyenne d'existence des revues littéraires belges. Ce travail ne se veut pas exhaustif: beaucoup d'aspects devront malheureusement rester ignorés, principalement certains problèmes plus particulièrement artistiques qui sortent de nos compétences par leur caractère trop technique. Nous ne proposerons pas non plus, dans chaque chapitre, un relevé détaillé de tous les articles parus dans Durendal et traitant du sujet mais seulement les extraits les plus significatifs. La présentation typographique de la revue, son illustration de plus en plus abondante et le sommaire de chaque numéro ne nous paraissent pas mériter de longs développements. Il suffit de savoir qu'en 1894 chaque numéro comptait vingt pages, tandis que ce nombre…