Li crèkion

À PROPOS DE L'AUTRICE
Gabrielle Bernard

Autrice de Li crèkion

Née à Moustier-sur-Sambre, Gabrielle Bernard y demeurera toute sa vie. Elle est, avec Émile Gilliard, la personnalité qui a le mieux mis en valeur le parler de cette localité. D'abord poétesse de langue française, elle commence à écrire en langue wallonne vers 1930, suite aux encouragements du chansonnier Ernest Montellier. Elle est accueillie dès cette époque au sein du cercle littéraire Lès Rèlîs namurwès. Au cours des deux décennies suivantes, sa poésie en langue régionale lui vaut l'estime croissante de ses pairs. En 1946, le Prix biennal 1940-1945 de littérature wallonne lui est décerné par le Gouvernement, pour ses recueils Boles di savon, Do vête, do nwâr et Ardène. Elle rencontre ensuite un succès au théâtre, avec un drame paysan en vers, Flora da l'Oûlote. Cette pièce est créée au Théâtre de Namur en 1949, en présence du Gouverneur, et sera également adaptée en téléfilm par la RTBF, en 1978. En parallèle de ses réalisations littéraires, Gabrielle Bernard travaillait en tant qu'employée d'industrie. En 1951, elle se voit remettre le Prix biennal de Littérature wallonne de la Ville de Liège, pour l'ensembre de son œuvre ; elle est la première femme à recevoir ce prix, créé 24 ans plus tôt. Elle est donc aujourd'hui reconnue comme une pionnière dans le domaine des lettres en langues régionales, qui a ouvert la voie aux écrivaines de la génération suivante. Gabrielle Bernard a sa place dans les meilleures anthologies de littérature wallonne et le centre culturel de Moustier-sur-Sambre porte aujourd'hui son nom. Depuis quelques années, le public redécouvre ses œuvres via des éditions critiques dirigées par Bernard Louis.


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