Au XVIIIe siècle à Liège, il n’était pas rare que des artisans s’adonnent à la musique en plus de leur métier. Ainsi Jean-Baptiste Radoux armurier (1791-1864) joue du violon et du cor à ses heures de loisir et transmet sa passion à ses quatre fils qui vont tous fréquenter le Conservatoire royal de Liège. Une dynastie de musiciens allait voir le jour !
Paladin, fil rouge de cette descendance, y occupe une place atypique. La musique accompagne toujours ses pas, mais en mode mineur, imaginaire, nourri par le bel humanisme de ses ancêtres. C’est avec lui que nous allons remonter les siècles jusqu’à Charles Rogier, l’un des fondateurs de la Belgique indépendante, à qui il doit aussi son double patronyme Radoux-Rogier.
Ce récit, personnel et historique, exhume de formidables personnalités dont un directeur de conservatoire, compositeur prolifique et généreux, Jean-Théodore Radoux, et une peintre talentueuse au caractère trempé, Marguerite Radoux, première femme peintre à avoir portraituré un président du Sénat, en l’occurrence Charles Magnette.
Autrice de L’héritage de Paladin
Le narrateur, Lejeune, est sorti sans éclat d'une école de beaux-arts…