L’Étranger intime

PRIX
  •   Prix Rossel, 1971
À PROPOS DE L'AUTRICE
Renée Brock

Autrice de L’Étranger intime

Renée Sarlet est née à Liège le 13 septembre 1912 et morte en sa maison des bords de l'Ourthe le 12 mars 1980. Son père était ingénieur à la SNCB qu'il quitta pour créer une des plus grandes entreprises de construction et de béton armé du pays.Il fut aussi professeur de résistance des matériaux à l'école des Travaux publics de Liège et président de la Chambre des entreprises de Belgique.Renée suivit les cours de l'école primaire rue de la Casquette, au centre de Liège, et fit ses études secondaires au Lycée Braquaval, boulevard de la Sauvenière où elle apparut douée en français et indifférente aux mathématiques. Avec sa soeur cadette Marcelle, elle fit souvent à pied le trajet Sainte-Marguerite boulevard de la Sauvenière en compagnie de notre illustre helléniste Marie Delcourt, épouse d'Alexis Curvers.En 1933, elle a vingt ans et demi, et elle épouse Henri Brock, de cinq ans son aîné. Ils auront deux fils et construiront trois ans plus tard, sur les hauteurs de Tilff, une villa où elle goûtera les joies et les peines de la mère au foyer. Les travaux ménagers alternent avec de substantielles lectures : Verlaine, Rimbaud, Kipling, Maugham, Colette, Goethe, Maupassant, Giono...En 1943, ce sont Cendrars et Apollinaire, c'est le déclic, elle compose des centaines de poèmes en alexandrins ou en octosyllabes et entretient une correspondance avec Marcel Thiry.En 1949,Poème du sangparaît chez Laffont après une enthousiaste appréciation du manuscrit par Patrice de La Tour du Pin; suivent les félicitations de Marie Noël, Charles Bertin, Carlo Bronne et Franz Hellens.Son éclectisme intellectuel est remarquable, puisqu'elle lit Villon, Labé, Lorca, Novalis, Rilke, les surréalistes... Elle fait aussi ses délices de la Bible, de Saint Jean de la Croix et de Sainte Thérèse d'Avila (ses oeuvres étaient son livre de chevet). En prose, elle réserve ses suffrages à Maupassant, Tchékhov, Salinger pour les nouvelles; à Dos Passos, Sade, Colette, Durell pour le roman.Ces influences fécondent son oeuvre, elle compose des poèmes qui paraîtront en 1960 chez Seghers sous le titre de L'amande amère. Succès renouvelé : nombreux articles et lettres dont deux, admiratives, de Gaston Bachelard. Elle reçoit chez elle d'illustres auteurs comme Nathalie Sarraute, Haroun Tazieff, Roger Caillois, Maurice Genevoix, René Etiemble, Marguerite Yourcenar, Georges Simenon.En 1963, elle écrit, d'un coup, sa première nouvelle : Mort de la buse. De 1963 à 1979, elle en écrira une cinquantaine et, avec dix d'entre elles, rassemblées dans L'étranger intime, obtiendra le prix Rossel 1971; suivront les nouvelles de Ceux du canal. Sa mort survient en 1980. Début 1984 paraissent au Cherche-midi vingt et une nouvelles posthumes groupées dans L'étoile révolte.Pour la petite histoire, la dix-septième nouvelle de ce recueil, Cette fille, fut choisie par Messieurs Doppagne et Hanse comme texte de dictée des championnats d'orthographe de Belgique en 1985. Pour ma part, c'est ce jour-là que j'entrai pour la première fois en contact avec l'oeuvre de cette styliste de chez n

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