Quand, au détour d’un rêve, Étienne Klein tombe nez à nez avec Albert Einstein, cela engendre la rencontre la plus étonnante qu’il soit ! Un road-trip loufoque et savant où science et philosophie s’entremêlent. Par l’effet conjugué d’un verre d’alcool et d’un disque des Stones, Étienne Klein se retrouve face à Albert Einstein, à notre époque ! Conscients que ce méta-rêve dans le métavers est une formidable opportunité, ils partent sur les lieux des grands événements et découvertes qui ont eu lieu depuis la mort d’Einstein en 1955… Découvertes en physique quantique, nouvelles technologies, crise environnementale, conflits, conquête spatiale… Quel regard portera Einstein sur notre monde contemporain ?
Étienne Klein (philosophe des sciences et vulgarisateur scientifique hors pair), Laurent-Frédéric Bollée (La Bombe, Les Illuminés…), Christian Durieux (Les Gens honnêtes, Le Faux Soir…) s’associent pour créer une œuvre originale, véritable hommage à Albert Einstein. L’Éternité béante est la toute première création d’Étienne Klein en bande dessinée. Un roman graphique virevoltant et malicieux sur une rencontre rêvée, croisant philosophie des sciences, théories quantiques et réflexions sur l’humanité et sa compréhension de l’univers. À travers la beauté des dessins de Christian Durieux se déploient les théories et la pensée d’Albert Einstein, souvent en avance sur son temps, et leur acuité d’une actualité singulière.
Vienne, 1907. Le peintre Gustav Klimt rend visite aux époux Bloch-Bauer. Ferdinand demande alors à Gustav de réaliser le portrait de sa femme, Adèle ; requête entraînant un flashback. Six ans auparavant, alors que Klimt essuyait des critiques acerbes au sujet de son œuvre La Médecine , il a rencontré ce couple, admirateur de son génie et dont la femme l’a prié de lui ouvrir les portes de son atelier. Au même moment, l’artiste recevait en rêve l’inspiration pour son prochain tableau. C’est par ce prisme que l’on entre dans l’univers de l’artiste : son atelier, ses modèles, sa mère, sa compagne, Émilie, mais aussi ses rêves, ses angoisses, ses sources d’inspiration en somme. L’histoire narrée en bande dessinée par Cornette et Marc-Renier est une tranche de vie, prétexte à l’évocation du peintre, de son style, de son époque et de l’avant-gardisme dont il y faisait preuve. L’idée est en effet plus de mettre en avant ses particularités que de réaliser sa biographie. Le récit est assez simple et aurait peu d’intérêt sans l’aspect « inspiré de faits réels », mais n’en est pas moins cohérent et bien rythmé.Les dessins sont soigneusement détaillés. Le rendu est classique, avec un crayonné assez fort accentuant les sujets principaux. Les travaux de Klimt évoqués sont réinterprétés plutôt que cités et le résultat est réussi et efficace : le redesign des œuvres permet une intégration fluide dans les cases tout en invitant à les découvrir sous un angle neuf.Le récit principal est suivi d’un court cahier didactique sur Gustav Klimt. Il complète la bande dessinée en développant quelques sujets qu’elle évoque. On y voit notamment des reproductions des œuvres évoquées dans l’album. Ainsi, le lecteur a à portée de main de quoi satisfaire sa curiosité, titillée par l’histoire racontée en images et phylactères.La bande dessinée Klimt est une introduction sympathique à l’œuvre de l’artiste. Les connaisseurs n’apprendront probablement pas grand-chose, là où les néophytes apprécieront l’accessibilité du propos et les informations proposées en fin d’ouvrage. Les visuels soignés plairont aux amateurs de bande dessinée traditionnelle, alors que l’histoire…