Louise, ado en rupture d’autorité et d’identité, et sa petite sœur Marion passent quelques jours seules à la maison, dans leur trop calme lotissement de banlieue. La fête organisée le premier soir se prolonge, le groupe d’ados invités par Louise s’installe et prend possession de la maison. Parmi les ados il y a Aurora, arrivée d’on ne sait où et que personne ne connaît. Cette personnalité aussi charismatique que borderline, fracassée par la vie, entraînera Louise loin, très loin de sa vie d’adolescente de banlieue – jusqu’au vertige.
Entre rite de passage, rage et fragilités adolescentes, conduites à risque et pétage de plomb collectif, la vie de Louise va basculer, sous le regard de la jeune Marion, témoin impuissant des événements.
Auteur de L’été du vertige
C’est l’été. Pendant une semaine, Margot et Louise sont laissées seules à la maison par leur père, qui doit s’absenter. Louise, jeune adolescente, invite copains et copines à investir les lieux, pour une fête appelée à se prolonger. Une bande d’ados prend racine dans le salon. Sous l’influence d’Aurora, une jeune femme arrivée là un peu mystérieusement, le groupe va se retrouver pris dans un jeu dangereux où il s’agit de tout oser. Le désir d’expérimenter prend le pas sur la prudence et chaque membre de groupe va relever les défis et poser des actions tantôt absurdes, tantôt chargées d’un sens politique certain. C’est qu’en terres adolescentes, il est impératif de ne jamais montrer qu’on a peur : celui ou celle qui en appelle aux règles…
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Éric Derkenne a fait du visage le théâtre de ses précises opérations.Jour après jour cerné de lignes ombrageuses, le siège du combat se disloque en de sombres cavités. Les yeux, les oreilles, les narines, la bouche sont autant de gouffres que l'artiste sonde inlassablement et qui emportent celui qui les scrute dans des tourbillons vertigineux. Les têtes prennent corps et dans ce bataillon de figures totémiques, chaque soldat se distingue grâce à une infinité de détails graphiques.Parti d'un bigbang de formes colorées et isolées dans l'espace, Éric Derkenne a mis en place au fil des ans une méthode précise et immuable, un réseau de circonvolutions de cercles et de serpentins qui envahit la feuille blanche, donnant naissance à d'énigmatiques portraits. Tel une « dentellière du stylo à bille », il s'est abîmé avec application dans ce lent ouvrage de tissage, d'entrelacement de lignes, ceignant sa propre image, par maints assauts répétés. À l'identité qui défaille, Éric Derkenne a répondu…