Dans une Slavanie imaginaire aux frontières de l’Union européenne, un vieux paysan découvre son champ scindé en deux par un haut grillage de fer : la solution de Lukas Pracsiz, président fraîchement élu, pour lutter contre l’immigration clandestine. Quand celui-ci décide en outre d’exploiter une faille juridique, la vie de la jeune Mira se trouve chamboulée. Jusqu’où l’Europe laissera-t-elle aller cette politique illibérale ? Et surtout, qu’adviendra-t-il des vaches séparées de leur propriétaire ? Trois récits qui s’entrelacent avec finesse, intelligence et satire, et dont certains fils nous mènent dans les rouages absurdement drôles d’administrations kafkaïennes.
Auteur de Les vaches de Monsieur Burbur
C’est un projet de haute tenue que celui des éditions du Sablon. Quand Olivier Weyrich s’est lancé dans l’aventure, pour republier des ouvrages menacés de disparition et proposer de nouveaux titres qui lui semblaient cohérents, il prenait le genre de risques qu’on aime voir prendre aujourd’hui, à une époque où l’on consacre la toute-puissance de l’écran et de la vitesse : faire de livres pour lier les gens. Les éditions du Sablon ont cette ambition : mettre en avant des plumes belges originales et faire voyager les lecteurs en Europe à travers des textes forts. Après Sempoux, Deutsch, Basile et Wijckaert notamment, les éditions du Sablon publient un premier roman haut en couleurs : Les vaches de monsieur Burbur, de Nicolas Hanot.