Accueilli dans la demeure de Messire Baudran, Aymar prend un beau jour le risque de s’aventurer sur les terres frontalières du seigneur Guibert. Ces plaines et ces forêts lui appartenaient auparavant… Aymar souhaiterait simplement y entrer discrètement pour parvenir jusqu’à son château. Mais à peine a-t-il pénétré sur l’ancien fief des Bois-Maury qu’il se fait surprendre par les hommes de l’immonde Ulrik. Laissé pour mort au fond d’un fossé, Aymar est finalement sauvé par Gaspard, une vieille connaissance. Alors qu’il se remet doucement de ses blessures, il ne cesse de se poser cette question : comment Ulrik connaissait-il sa position ?
Épisode satellite, se déroulant en marge de la série des Tours de Bois-Maury, L’homme à la hache permet à Hermann de renouer une ultime fois avec son héros le plus humain et le plus tragique : le chevalier errant Aymar de Bois-Maury. Une histoire complète entre action, intrigues et trahisons qui renoue avec tous les codes de cette prodigieuse saga d’aventures médiévale.
Corinne Mayère est une salariée pas très motivée d'Edéf qui décide d'écrire…
Éric Derkenne a fait du visage le théâtre de ses précises opérations.Jour après jour cerné de lignes ombrageuses, le siège du combat se disloque en de sombres cavités. Les yeux, les oreilles, les narines, la bouche sont autant de gouffres que l'artiste sonde inlassablement et qui emportent celui qui les scrute dans des tourbillons vertigineux. Les têtes prennent corps et dans ce bataillon de figures totémiques, chaque soldat se distingue grâce à une infinité de détails graphiques.Parti d'un bigbang de formes colorées et isolées dans l'espace, Éric Derkenne a mis en place au fil des ans une méthode précise et immuable, un réseau de circonvolutions de cercles et de serpentins qui envahit la feuille blanche, donnant naissance à d'énigmatiques portraits. Tel une « dentellière du stylo à bille », il s'est abîmé avec application dans ce lent ouvrage de tissage, d'entrelacement de lignes, ceignant sa propre image, par maints assauts répétés. À l'identité qui défaille, Éric Derkenne a répondu…