Les suicidés

RÉSUMÉ

Elodie Haslé signe un roman choral où s’entremêlent douze destinées en quête de sens. Le passage à l’acte constitue une solution radicale face à une situation devenue insupportable. Est-ce un choix ? Quelle est la responsabilité des proches ? Des histoires tirées du quotidien qui tels des chants solitaires portent le message d’un refrain solidaire entre petites joies et grandes douleurs. Quel est donc le prix du bonheur ?

À PROPOS DE L'AUTRICE
Elodie Haslé

Autrice de Les suicidés

Autrice française, artiste-peintre, professionnelle de la santé, Elodie Haslé est née à Grenoble, a vécu quatorze ans à Lyon avant de s’installer à Bruxelles, en 2008. Son recueil de poèmes À contre-jour - Poésies pour petits et grands, illustré par ses soins, est considéré comme un outil pédagogique par la Cellule Culture-Enseignement de la Fédération Wallonie-Bruxelles. En 2021, elle publie Les suicidés, un premier roman suivi d’un essai qui se veut un outil de prévention du suicide. « Quel livre terrible et nécessaire ! » (Amélie Nothomb). Son roman d’anticipation Agence n°22 a été primé dans le cadre de la Journée du Manuscrit Francophone 2023, dans la catégorie Science-Fiction. À travers son roman familial Par-delà les silences et les murs, elle explore quatre générations, des années 1920 à nos jours, du Vietnam à la Belgique, en passant par la France. Des femmes marquées par le poids de la culture, des traditions, des secrets, par la douleur du déracinement, au cœur d’un pays déchiré et meurtri par les guerres. Une plongée dans les coutumes du Vietnam, sa géographie, son histoire, sa politique, sa reconstruction. Un témoignage vibrant sur la violence intrafamiliale subie dès la petite enfance et sur un parcours de résilience. Une illustration de transmissions transgénérationnelles, brisées par la mise en lumière de la vérité. Un plaidoyer inspiré pour la liberté des femmes.  
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Le Carnet et les Instants

Les suicidés est un roman choral de douze histoires singulières de personnes liées par le sang se déroulant dans la région champenoise entre le 15e siècle et aujourd’hui. Chaque point de vue est précédé par une reproduction en couleurs d’une peinture abstraite de l’autrice, qui nous donne ainsi le ton sur ce qui va suivre. Vous l’aurez compris grâce au titre du récit, les personnages ont tous un terrible point commun.

Tantôt assumé, tantôt déguisé, le suicide qui ponctue la fin de chaque histoire est décrit avec une économie de mots car l’intérêt ne réside pas dans les détails de l’acte en lui-même. Élodie Haslé nous invite à appréhender ce thème complexe et délicat en nous faisant…


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Maxime BENOÎT-JEANNIN , On dira que j’ai rêvé. Bousquet, Didier & Co, Samsa/AAM, 2021, 183 p., 18 €, ISBN : 978-2-875932-76-1L’entrée en matière du livre est confortable. Fluide et classique. Le narrateur, qui est l’auteur du livre – et appelons-le Maxime pour nous faciliter la vie même s’il ne se nomme jamais –, descend vers Marseille en TGV. Sa destination ? Lyon, où un congrès de psychanalystes attend sa compagne Ida. Leur voisine de wagon feuillette de vieux Paris-Match , et voilà que s’affiche soudain une photo d’un homme intimement lié à la vie de Maxime. Petit échange entre les passagers. Ce Christian Didier, un camarade d’enfance, a eu son heure de gloire en 1993, lorsqu’il a abattu René Bousquet, le tristement célèbre patron de la police pétainiste sous l’Occupation. 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