Matthew a basculé dans les ténèbres. Pour étancher sa soif de vengeance, il a éliminé les Shreid, responsables du massacre des siens, avant de rejoindre la caste des Nephilims. De leur côté, David, Milia et Garvin ont suivi les dernières recommandations de Balin et sont allés à la rencontre de l’étrange Mathayus pour qu’il les aide à développer leurs capacités le plus rapidement possible. En effet, les Royaumes Éphémères sont sur le point de connaître de grands bouleversements. Le Pentacle d’Hypérion, un objet ancien d’une puissance incommensurable, s’apprête à refaire surface. Ses morceaux éparpillés aux quatre coins des Royaumes Éphémères attisent la convoitise de nombreux mages, dont Matthew. Afin de le contrer, David et ses amis n’ont pas d’autre choix que de se rendre au Pays des Océans afin de récupérer le fragment du Pentacle qui s’y trouve…
Auteur de Les Royaumes Ephémères : L’hypérion des océans (tome 3)
Ah qu’il doit être bon de n’avoir jamais lu Muno, pour pouvoir enfin le découvrir. Avec Histoires singulières , «Espace Nord» ouvre cette porte au jeune lecteur, ou rend le sourire à l’étourdi qui avait prêté son édition de Jacques Antoine et qui, comme de juste, ne l’avait jamais récupérée. Enfoncez-la, cette porte, pour vous perdre dans les brumes délicieuses ; entrez dans cette gare qui semble abandonnée, qui ne figure sur aucune carte ; tombez amoureux de femmes évanescentes. Les dix nouvelles de ce recueil racontent des histoires d’hommes pris au piège de leur solitude, de leur ennui, des hommes qui, au creux de leur existence insignifiante, de la banalité et de la monotonie, découvrent un jour une brèche, et s’y engouffrent tout entier. Celui-ci travaille dans une agence de voyage mais ne voyage pas. Il se laisse hypnotiser par l’immobilité d’iguanes exposés dans la vitrine d’un libraire. Et l’on assiste peu à peu au « brusque surgissement du rêve dans le réel ». Celui-là, dans un bar du bout de la digue où il fait traîner ses heures de chômage, rencontre un gant de femme, oublié dans la fente de la banquette, et entame avec lui une irrésistible histoire d’amour : « On s’envoyait les doigts en l’air, on s’empaumait jusqu’à l’extase ». Cet autre, dans son appartement de bord de mer, aperçoit chaque matin une chaise vide sur la plage déserte. Le temps qu’il se retourne, elle a disparu. Il va alors se mettre en chasse pour la voir disparaître . Muno nous entraîne dans des villes qui se déplient et s’ouvrent en d’oniriques labyrinthes, il jette des ponts infinis sur des mers grisâtres ; bien souvent chez lui c’est le « réel » qui copie la fiction. Et si son univers nous déroute, c’est parce que ses histoires nous laissent tant de place à nous, les lecteurs. Nous nous égarons avec ses personnages qui nous ressemblent dans ces parenthèses où le temps n’existe plus, où l’on est à la fois le petit enfant naïf et le vieil homme si près de mourir, dans ce monde d’horloges déréglées, d’espace sans borne. Car chez Muno, tout est lié à ces frontières, qui sont poreuses, entre le quotidien et l’impensable. Ses héros passent ce qui reste une muraille pour les autres. Il y a du Cortazar chez Muno, du Poe, mais avec de l’humour – car on ne peut imaginer Jean Muno sans le rire, ou le sourire en coin. Entre deux chaises, toujours : au mitan du tragique et du comique, dans cette zone baroque où l’on retrouve tant d’artistes et d’auteurs belges. N’oublions pas que le fils du poète Constant Burniaux, au moment de se choisir un nom de plume – de définir son identité – a opté pour le nom du village gaumais minuscule, non loin de la frontière française, où il allait passer ses vacances étant enfant. Plus qu’un nom, c’est un univers. Quant à la langue, elle mérite qu’on s’y attarde. En effet, si ces nouvelles, qui nous tirent hors du monde, semblent façonnées pour être lues dans le calme et l’isolement, il n’est rien de dire qu’elles connaissent aussi la musique, et appellent souvent la haute voix : « pulpe à pulpe, on se palpait semi-pâmés » ; « nu dans une bulle bleue » ; « le monde est peuplé de crimes inaccomplis ». Et l’on songe à Verlaine, et à son rêve étrange et pénétrant…Dans son excellente postface, Thomas Vandormael nous permet de remettre l’œuvre de Muno dans son contexte, et d’en saisir l’originalité dans ce territoire parfois trop balisé qu’est le fantastique. En 1979, Histoires singulières recevait le prix Rossel.…
Dans ton camp : à défaut d’ailleurs
Les colonies de vacances, c’est un grand moment pour des ados de 16 ans… On peut y rencontrer ses meilleurs amis, comme ses pires ennemis. Pourtant, comme vont le découvrir Sonia, Émilie et Geoffrey, il ne faut pas juger un livre à sa couverture… Sonia, la candide, adore les histoires qui commencent et finissent bien. Son cœur d’or cache peut-être des sentiments plus noirs… Émilie, la tête brulée, préfère l’humour noir et les vilains mots. Ses dehors bravaches cachent cependant un grand sens moral… Geoffrey, le petit pervers, parle peu mais n’en pense pas moins. Il a juste besoin d’un coup de pied au derrière pour révéler ses talents… Dans Ton Camp, écrit par trois amis écrivains, raconte avec une bonne dose d’humour et d’autodérision, à quoi aurait pu ressembler leur rencontre il y a plus de dix ans, sur fond de fantastique et de folie douce. Les colonies de vacances, c’est un grand moment pour des ados de 16 ans… On peut y rencontrer ses meilleurs amis, comme ses pires ennemis. Pourtant, comme vont le découvrir Sonia, Émilie et Geoffrey, il ne faut pas juger un livre à sa couverture… Sonia, la candide, adore les histoires qui commencent et finissent bien. Son cœur d’or cache peut-être des sentiments plus noirs… Émilie, la tête brulée, préfère l’humour noir et les vilains mots. Ses dehors bravaches cachent cependant un grand sens moral… Geoffrey, le petit pervers, parle peu mais n’en pense pas moins. Il a juste besoin d’un coup de pied au derrière pour révéler ses talents… Dans Ton Camp, écrit par trois amis écrivains, raconte avec une bonne dose d’humour et d’autodérision,…