Les murailles de Samaris


RÉSUMÉ

Que se passe-t-il au juste à Samaris ? C’est pour le savoir que Franz, un envoyé de la ville de Xhystos, prend à son tour la très longue route qui mène à la cité. Mais sur place, le secret ne fait que s’épaissir. Toutes les tentatives de Franz pour appréhender et comprendre ce qui se noue exactement à Samaris restent vaines. Pourquoi ne voit-on jamais d’enfants dans les rues de la cité ? Pourquoi les passages et les lieux que Franz semblait connaître semblent-ils se volatiliser ? La ville (dont l’emblème est la drosera, une plante carnivore), plus insaisissable, plus sinueuse, plus complexe qu’elle ne paraît l’être de prime abord, s’ingénie à lui échapper, encore et toujours…




À PROPOS DES AUTEURS
François Schuiten
Illustrateur de Les murailles de Samaris

François Schuiten est né le 13 avril 1956 à Bruxelles. A 16 ans, il publie ses premières planches (Mutation) dans la célèbre revue Pilote. Deux années plus tard, il entame une formation artistique à Saint-Luc. C’est grâce aux publications des albums de la série des Cités obscures, réalisée en collaboration avec son ami Benoît Peeters, qu’il connaît le succès et devient l’un des dessinateurs belges les plus renommés de sa génération. Son style tout à fait personnel et novateur est teinté d’un amour indéniable pour l’architecture, qu’il exploite en créant des univers à la fois fantasmagoriques et curieusement familiers. L’influence de son père, lui-même architecte de métier, et de grands personnages comme Victor Horta ou Jules Vernes est palpable dans la construction du décor et des récits des Cités obscures.

Mais François Schuiten ne s’est pas cantonné au seul champ de la bande dessinée. Il a contribué à l’élaboration de plusieurs spectacles et films en tant que scénographe/filmographe, en réalisant entre autres les costumes et les décors du film Toto le héros de Jaco Van Dormael. Il fut également le designer des stations de métro Porte de Hal à Bruxelles et Arts et Métiers à Paris. On lui a confié la conception esthétique du Pavillon de l’Utopie pour l’Exposition Universelle à Hanovre en 2000 et il est par ailleurs l’auteur de plusieurs affiches et portfolios…
Polygraphe, touche-à-tout et toujours avec précision, talent et inspiration, Schuiten a su prendre une place de marque au sein du paysage artistique belge. Nommé baron par SAR le roi Albert II en 2002, il a reçu la même année une distinction majeure dans son parcours de dessinateur : le Grand Prix de la Ville d’Angoulême, pour l’ensemble de son œuvre.

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