Les Mousquetaires, Un canon pour la Rochelle



À PROPOS DE L'AUTEUR
Lucien Maezelle (Mazel)
Auteur de Les Mousquetaires, Un canon pour la Rochelle
Luc Maezelle, plus connu sous le pseudonyme de Mazel, suit des cours à l'Institut Saint Luc, puis pratique l'architecture durant cinq années. Il s'oriente ensuite vers la bande dessinée. Après une Belle Histoire de l'Oncle Paul publiée dans Spirou, il entre à l'hebdomadaire Tintin. En 1961, il y dessine quelques récits complets, puis l'Affaire Tarentule, sa première histoire à suivre. En 1962-63, il officie aux studios d'animation Belvision, puis entreprend quelques courts récits dans Pilote, sous la signature de Zem. De 1964 à 1966, de nouveau pour Tintin, il crée Bôjolet et Riesling, une série suivie de 1966 à 1968 par Fleurdelys, scénarisée par Vicq. En 1969, dans l'hebdomadaire Spirou, il s'associe avec Raoul Cauvin et entreprend Câline et Calebasse, qu'il anime une première fois jusqu'en 1977. Parallèlement, il travaille au studio Greg et participe à la série Les As publiée dans Pif Gadget. Pour ce même support, en collaboration avec Dédé, il réalise Chacal Bill, un western humoristique qu'il signe sous le nom de Mavericq. De nouveau pour Spirou, il donne naissance à Boulouloum et Guiliguili en 1975 ; cette série scénarisée par Raoul Cauvin a été rebaptisée par la suite Les Jungles Perdues. De 1981 à 83, il y anime Jessie Jane sur un texte de Frydman. En 1989, cette fois sur ses propres textes, il reprend Câline et Calebasse sous le nouvel intitulé Les Mousquetaires. À la même époque, il réalise avec Cauvin quelques gags des Paparazzi. Texte © BD Paradisio

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Klimt

Vienne, 1907. Le peintre Gustav Klimt rend visite aux époux Bloch-Bauer. Ferdinand demande alors à Gustav de réaliser le portrait de sa femme, Adèle ; requête entraînant un flashback. Six ans auparavant, alors que Klimt essuyait des critiques acerbes au sujet de son œuvre La Médecine , il a rencontré ce couple, admirateur de son génie et dont la femme l’a prié de lui ouvrir les portes de son atelier. Au même moment, l’artiste recevait en rêve l’inspiration pour son prochain tableau. C’est par ce prisme que l’on entre dans l’univers de l’artiste : son atelier, ses modèles, sa mère, sa compagne, Émilie, mais aussi ses rêves, ses angoisses, ses sources d’inspiration en somme. L’histoire narrée en bande dessinée par Cornette et Marc-Renier est une tranche de vie, prétexte à l’évocation du peintre, de son style, de son époque et de l’avant-gardisme dont il y faisait preuve. L’idée est en effet plus de mettre en avant ses particularités que de réaliser sa biographie. Le récit est assez simple et aurait peu d’intérêt sans l’aspect « inspiré de faits réels », mais n’en est pas moins cohérent et bien rythmé.Les dessins sont soigneusement détaillés. Le rendu est classique, avec un crayonné assez fort accentuant les sujets principaux. Les travaux de Klimt évoqués sont réinterprétés plutôt que cités et le résultat est réussi et efficace : le redesign des œuvres permet une intégration fluide dans les cases tout en invitant à les découvrir sous un angle neuf.Le récit principal est suivi d’un court cahier didactique sur Gustav Klimt. Il complète la bande dessinée en développant quelques sujets qu’elle évoque. On y voit notamment des reproductions des œuvres évoquées dans l’album. Ainsi, le lecteur a à portée de main de quoi satisfaire sa curiosité, titillée par l’histoire racontée en images et phylactères.La bande dessinée Klimt est une introduction sympathique à l’œuvre de l’artiste. Les connaisseurs n’apprendront probablement pas grand-chose, là où les néophytes apprécieront l’accessibilité du propos et les informations proposées en fin d’ouvrage. Les visuels soignés plairont aux amateurs de bande dessinée traditionnelle, alors que l’histoire…