C’est l’histoire d’un homme infidèle, d’une femme bafouée.
C’est l’histoire d’un homme qui aime jouer au poker, d’une femme qui aime les mots d’amour.
C’est l’histoire d’un pacte du silence, de la solitude du coureur de fond.
C’est l’histoire d’une bataille sans cesse recommencée, car désapprendre à aimer est un chemin douloureux : « Ce qui se construit avec le temps demande du temps pour se déconstruire. Attachement, arrachement, détachement, dans ce processus de l’amour qui naît et meurt, je suis seulement au stade de l’arrachement, et de la douleur qui va avec », dit la narratrice.
C’est l’histoire d’une victoire.
Auteur de Les mots d’amour, je les aime tant
C’est l’histoire d’une femme heureuse. Cette femme (belle, épanouie, fleur bleue) nage dans une satisfaction conjugale sans remous depuis plus de deux décennies. Ses jours s’écoulent, sereinement, et s’organisent autour du bien-être de son mari (charmant, intelligent, juste un peu trop aventureux en affaires) et de ses trois adolescents (vifs, équilibrés, en parfaite santé). Sur la carte postale, il y a la grande maison, le quartier résidentiel, le chien fidèle, les amis nombreux, le travail à temps partiel, le golf et les vacances. Tout est à sa place. L’union des cultures et des sensibilités différentes est évidente de réussite, et se nourrit notamment de petits rituels, comme celui de rester pendant quelques minutes à table, à deux, une fois le repas terminé…
Tout commence sans crier gare, par une attente longue de promesses. Neuf mois dans la pénombre…