Quand on regardait au dehors, on n’apercevait pas grand-chose. Quelques arbustes, de la mousse et des flaques d’eau, dans un bizarre brouillard orange, trouble et mouvant. On n’y voyait guère au-delà d’une vingtaine de mètres.
« Ca ressemble à une espèce de marais, observa Dogann. C’est sans doute ce qui a amorti notre chute. Reste maintenant à connaître les vapeurs qui peuvent s’en dégager… »
L’Epervier7 venait de se poser en catastrophe sur une planète inconnue et, tout compte fait, les patrouilleurs s’estimaient heureux d’être encore vivants. Mais il y avait l’atmosphère…
Dogann revint à l’ordinateur et posa une question. Au bout d’une longue minute, la réponse s’inscrivit sur l’écran :
ATMOSPHERE TOXIQUE
SURVIE PROBABLE : 24 HEURES