Dans la vie, il y a deux choses que Camille n’aime pas : les lundis et M. Bourgon. Lui, c’est son instituteur. Il la trouve invisible, lui dit qu’elle ne sait rien faire. Et Camille en a mal au ventre. Pourtant, quand le samedi arrive, elle sait faire plein de choses : championne de foulard, chanteuse rockstar, organisatrice d’enterrements de peluches ! Les choses changent quand Mme Plumet lui annonce qu’avec sa voix de soprano, Camille serait parfaite dans le spectacle de l’école. Elle va enfin montrer ce dont elle est capable.
Sara Gréselle livre un récit touchant sur le mal être scolaire, parfois lié à certains professeurs peu bienveillants. Il parle de trouver sa place, même quand on ne rentre pas dans les cases
Autrice et illustratrice de Les lundis de Camille
Combien de temps passe-t-on sur les bancs de l’école ? Il y a la maternelle, les primaires, les secondaires et parfois le supérieur. Combien d’heures qui s’écoulent à écouter un·e maître·sse ou un·e professeur·e ? Combien de leçons apprises, de devoirs réalisés, de tests notés ? Et combien de bulletins et d’avis sur notre travail, nos compétences, notre personnalité ? Combien de remarques reçues, comme des cadeaux ou des poignards ? « Qu’est-ce que je vais marquer dans ton bulletin, à toi ? Tu ne participes jamais. À part te taire, tu ne sais donc rien faire ? » Tel est le jugement que le bourru bougon monsieur Bourgon plaque sur la discrète Camille devant tous ses condisciples alors qu’elle perd ses moyens à l’énoncé d’un calcul. Il…