Dans une gare, ouverte aux vents et au froid de novembre, une femme est en partance. À son épaule, un sac qui, de toute évidence, ne lui appartient pas. Une sorte de grande besace un peu bistre qui s’affaisse quand on la pose, un sac fatigué aux coutures qui s’effilent, flanqué de deux poches extérieures aux boucles argentées.
Où va-t-elle ? Que fuit-elle ?
Côté pile, il y a le passé qui nous construit, nous enracine et nous forge ; côté face, il y a ces souvenirs qu’on tente d’enfouir pour éviter qu’ils ne nous détruisent.
Entre les deux, il y a Elena.
Une agression aurait provoqué la perte de mémoire dont elle est victime. À mesure que son passé resurgit, l’édifice qu’elle tente de reconstruire se fissure. La femme qu’elle est devenue fait face à celle qu’elle était, avant.
Est-elle vraiment prête à affronter sa vérité ?
Autrice de Les lignes de fuite
" Je sens ses bras autour de ma taille. Il me serre si fort. Je n'ose ouvrir les yeux. La chaleur de sa langue sur la mienne, que c'est doux, que c'est bon. Je profite de ce baiser qui n'en finit pas, de ses mains qui crient tendresse, de ses jambes qui disent caresses, de ce corps qui surgit de l'arbre en chantant l'Amour !". Les sept visages de l'eau, un mariage d'amour et de haine où le passé imprègne le présent et détermine l'amour. FranMi nous emmène à travers une recherche d'identité, d'un rôle social dans une communauté villageoise qui, à l'instar de Saint-Léger, son village d'adoption, présente plein de contradictions. Comment vivre, comment demeurer dans un environnement où les traditions et habitudes anciennes se frottent à la consommation et la vitesse…