Les histoires de la baraque déclinent, tantôt avec tendresse, tantôt avec cruauté, le regard que l’homme porte sur la vie, la mort, la solitude. L’auteur plante ses deux pieds dans le terroir et l’imaginaire collectif pour convoquer des personnages prêts à raconter, à se raconter avec cette poésie qui sent bon la rivière, le marais, l’humus des forêts et la sève des arbres. Mais c’est aussi une langue qui se construit au fil du récit et qui s’imprègne de l’accent de ceux qui la portent.
Auteur de Les histoires de la baraque
On imagine aisément la scène de théâtre expressionniste, les planches de chêne nues aux murs et au sol, une chaise de pin pour seul mobilier, des herbes en brins sur le bas du pantalon, la rosée dans la voix sépulcrale, un tableau bucolique de cabane, des couleurs plus sombres que vives, un éclairage de braises et l’ancien temps retrouvé du griot, du barde, du fableur, du magicien des mots et du conteur de vérités comprises sans démonstration.