Gantois francophone, comme ses amis Grégoire Le Roy et Maurice Maeterlinck qu’il rencontra sur les bancs du sombre collège Saint-Pierre, Charles van Lerberghe (1861-1907) est un écrivain majeur du symbolisme belge. Moins connu qu’Émile Verhaeren comme poète, que Georges Rodenbach comme prosateur, effacé par Maeterlinck comme dramaturge, il n’a pas bénéficié de la consécration parisienne de ses amis, et son audience est restée discrète. Dans le domaine théâtral, on lui doit pourtant…
Les didascalies du théâtre symboliste s’offrent souvent comme des poèmes en prose et laissent entendre le drame à la lisière du mélodrame, comme si on regardait un film d’Eisenstein dans la musique de Wagner.Les scènes font résonner les intimes liaisons entre l’existence de l’homme et la pression des éléments naturels qui s’exercent sur lui. On entre alors dans la vie magique, presque surnaturelle des protagonistes, sur la pointe des pieds, on s’assied alors dans l’ombre et on assiste aux chutes et aux épiphanies des personnages symbolistes. La princesse Maleine de Maeterlinck est là, avec nous, dans les coulisses des âmes.La présente réédition de Les flaireurs et de Pan de Charles Van Lerberghe est un cadeau…
Pièce en deux parties. Distribution : trois comédiens et des soldats romainricains .Théâtre de revendication…