Auteur de Les Étoiles de l’aube
Né le 18 février 1945 à Liège
Licencié en journalisme, Université Libre de Bruxelles
A l’origine, mes romans n’ont pas été écrits à l’intention des jeunes mais, comme mes personnages sont très souvent des enfants et des adolescents, dans le contexte des années cinquante et soixante, ils rencontrent le succès en réédition de poche pour la jeunesse, notamment dans les écoles secondaires.
Chez Bernard Gheur, la nostalgie est un peu comme une seconde nature. L’essentiel de son œuvre réussit la gageure d’être à la fois ancré dans le quotidien liégeois qui lui est cher, mais aussi de tracer un portait très juste de la jeunesse des années soixante, celle qui, un peu plus tard, communiera à Woodstock ou sera sur les barricades à Paris. De ce point de vue, on peut soutenir que Bernard Gheur a eu des intuitions très subtiles de ce qui évoluait dans l’esprit de la jeunesse, et dans le sien en particulier, dans les années cinquante et soixante : l’opposition au monde adulte dans Le testament d’un cancre, la passion du cinéma dans La scène du baiser, La bande originale ou Nous irons nous aimer dans les grands cinémas,…
Quentin Jardon nous donne avec Le chagrin moderne un roman, voire LE roman, de la solastalgie.…