Le papa de François a été fusillé par les nazis. Après cette épreuve, François, Lisa et Eusèbe sont plus que jamais déterminés à reprendre leurs activités résistantes. Toujours cachés sous le nom de « LYNX », ils mènent à bien de nouvelles missions, parfois très dangereuses, en collaboration avec « PEGASE », un agent de Londres, qui ne voit en eux que des petits messagers. L’oncle de François, qui espère revenir dans la ferme de son frère décédé, a beau être de la famille, ses opinions ne sont pas celles d’un résistant. C’est un adepte du Maréchal Pétain et ses intentions ne sont pas forcément louables… Avec l’entrée en 1941 de l’URSS et des États-Unis dans la guerre, c’est l’occasion pour François de s’intéresser à la politique, au communisme et au capitalisme, et de comprendre la difficulté d’organiser un monde juste où chacun trouverait sa place.
Auteur de Les enfants de la résistance (tome 3) : Les deux géants
Illustrateur de Les enfants de la résistance (tome 3) : Les deux géants
Octobre 1618, les Pays-Bas espagnols : Jean, qui veut devenir jésuite, chemine…
Éric Derkenne a fait du visage le théâtre de ses précises opérations.Jour après jour cerné de lignes ombrageuses, le siège du combat se disloque en de sombres cavités. Les yeux, les oreilles, les narines, la bouche sont autant de gouffres que l'artiste sonde inlassablement et qui emportent celui qui les scrute dans des tourbillons vertigineux. Les têtes prennent corps et dans ce bataillon de figures totémiques, chaque soldat se distingue grâce à une infinité de détails graphiques.Parti d'un bigbang de formes colorées et isolées dans l'espace, Éric Derkenne a mis en place au fil des ans une méthode précise et immuable, un réseau de circonvolutions de cercles et de serpentins qui envahit la feuille blanche, donnant naissance à d'énigmatiques portraits. Tel une « dentellière du stylo à bille », il s'est abîmé avec application dans ce lent ouvrage de tissage, d'entrelacement de lignes, ceignant sa propre image, par maints assauts répétés. À l'identité qui défaille, Éric Derkenne a répondu…