Les secrets de famille, on le sait aujourd’hui, peuvent empeser l’existence de ceux et celles qui en supportent la charge, parfois sans le savoir. Ils ont la peau dure, peuvent faire sentir leurs effets par-delà les générations, jusqu’à ce que quelqu’un se décide à lever l’omerta et trouve les mots pour lever le verrou. C’est la démarche effectuée par Didier Robert qui est parti à la recherche d’un parent arrêté au petit matin par l’occupant allemand durant la Seconde guerre mondiale et qui n’est jamais revenu :Sur la table de chevet de ma grand-mère maternelle étaient posés un chapelet et la photo encadrée d’un homme : mon grand-père. Je savais qu’il avait disparu. Il était mort à la guerre, comme je l’entendais…
Premier roman, thriller psychologique noir, paru chez Memory, 2016. Sélectionné…
Le concerto pour la main gauche
Bien des années après la Seconde Guerre mondiale, Gabriel et Tony se…