Les secrets de famille, on le sait aujourd’hui, peuvent empeser l’existence de ceux et celles qui en supportent la charge, parfois sans le savoir. Ils ont la peau dure, peuvent faire sentir leurs effets par-delà les générations, jusqu’à ce que quelqu’un se décide à lever l’omerta et trouve les mots pour lever le verrou. C’est la démarche effectuée par Didier Robert qui est parti à la recherche d’un parent arrêté au petit matin par l’occupant allemand durant la Seconde guerre mondiale et qui n’est jamais revenu :Sur la table de chevet de ma grand-mère maternelle étaient posés un chapelet et la photo encadrée d’un homme : mon grand-père. Je savais qu’il avait disparu. Il était mort à la guerre, comme je l’entendais…
Durant les saisons qu’a duré le procès des attentats de Bruxelles, Sophie Pirson…
Bernard Gheur est décidément l’écrivain belge de la nostalgie heureuse. On retrouve…