AVANT-PROPOS
CHAPITRE PREMIER
ROBINSON OU LA RÉPÉTITION
Daniel Defoe, Robinson Crusoé (1719)
CHAPITRE II
MONTE-CRISTO CHIMISTE ET PHYSICIEN
Alexandre Dumas, Le Comte de Monte-Cristo (1844-1846)
CHAPITRE III
LA TECHNOLOGIE RETOURNÉE
Jules Verne, Michel Strogoff (1876) et Le Château des Carpathes (1892)
CHAPITRE IV
PHOTOGRAPHIER LA FOULE
Émile Zola, Le Lecteur du « Petit Journal » (1865)
CHAPITRE V
LE CORPS MACHINE : UN DÉMONTAGE
Léon Bloy, Le Désespéré (1887) et La Femme pauvre (1897)
CHAPITRE VI
À L’OMBRE DES GUILLOTINES EN FLEURS
Robert Desnos, La Liberté ou l’Amour ! (1927)
CHAPITRE VII
L’HISTOIRE DANS LE RÉTROVISEUR
Marcel Thiry, Échec au temps (1945)
CHAPITRE VIII
LE PAS DE L’HORLOGE
Georges Simenon, Pedigree (1948)
ÉPILOGUE
INDEX DES NOMS
TABLE
Auteur de Leçon de chose : Techniques imaginaires de Daniel Defoe à Georges Simenon
L’expression « leçon de chose » apparaît dans le vocabulaire pédagogique des dernières décennies du 19e siècle. Basée sur l’intuition, cette méthode met l’élève en contact avec un objet concret afin de mobiliser autant son intellect que ses sens ; elle met en connexion étroite les facultés de penser et de classer qu’étudiera plus tard Foucault… Elle fera florès auprès des instituteurs de la République, toujours friands d’innovations pour parfaire l’art de transmettre.Pascal Durand sait que le professeur n’est pas qu’un enseigneur, mais un passeur. De savoir, certes, mais surtout de regard. La littérature est en soi un objet, insaisissable en son entier, pourvu de mille et une facettes, mais susceptible…
Une revue catholique au tournant du siècle : Durendal 1894-1919
À propos du livre (texte de l'Introduction) Lorsqu'on parcourt une histoire de la littérature belge de langue française, le chapitre consacré à cette époque particulièrement florissante, qui va de 1880 à la première guerre mondiale, frappe par l'éclosion soudaine de revues littéraires qui suivirent l'exemple de la Jeune Belgique. Dans la liste de ces revues plus ou moins éphémères, l'attention est attirée par la longévité surprenante de l'une d'elles, Durendal, revue catholique d'art et de littérature . Ce mensuel catholique parut pendant vingt ans, de 1894 à 1914, alors que la Jeune Belgique ne sortit de presse que durant seize années et que la Wallonie disparut au bout de sept ans. Quelle recette a donc permis à Durendal de garder si long-temps ses lecteurs? Et une seconde question vient à l'esprit : à quoi pouvait bien s'intéresser une revue littéraire catholique à un moment où la littérature catholique semble inexistante? Qui a fondé Durendal ? Quels étaient ses objectifs? Autant de questions sur lesquelles bien peu de critiques ou d'historiens littéraires se sont penchés. En faut-il davantage pour désirer examiner avec un peu d'attention cette revue et la sortir de l'oubli, comme ce fut fait autrefois pour la Jeune Belgique et la Wallonie ? C'est ce que nous allons essayer de faire : rechercher les origines de la revue, découvrir son but, analyser la manière dont elle l'atteignit et les raisons qui la maintinrent en vie au-delà de la durée moyenne d'existence des revues littéraires belges. Ce travail ne se veut pas exhaustif: beaucoup d'aspects devront malheureusement rester ignorés, principalement certains problèmes plus particulièrement artistiques qui sortent de nos compétences par leur caractère trop technique. Nous ne proposerons pas non plus, dans chaque chapitre, un relevé détaillé de tous les articles parus dans Durendal et traitant du sujet mais seulement les extraits les plus significatifs. La présentation typographique de la revue, son illustration de plus en plus abondante et le sommaire de chaque numéro ne nous paraissent pas mériter de longs développements. Il suffit de savoir qu'en 1894 chaque numéro comptait vingt pages, tandis que ce nombre…
Une autre lecture du début de la Bible est possible à partir du texte hébreu original.…