Voyage initiatique et comateux d’une baleine à bosse qui bifurque après un accident de la route.
La baleine à bosse, Irma, rejoint une troupe d’animaux surprenants pour entamer une tournée des contes. Sillonnant les routes à bord d’un van, le groupe d’amis s’arrête chaque nuit dans un nouvel endroit pour écouter l’un ou l’une d’elleux raconter une histoire. On y entend les récits enflammés de Simone la vigogne, Léon le héron, Ernesto le blaireau… Irma attend son tour avec crainte et impatience, mais le destin en décidera autrement. Une oeuvre chorale qui rappelle la puissance de la fiction et l’importance des liens amicaux, surtout dans les moments les plus tragiques.
Pour cet ouvrage, Mathias Baijot a bénéficié d’une bourse « aide à la création » de la Fédération Wallonie-Bruxelles.
Bien installée dans la salle d'attente de la porte d'embarquement d'un aéroport, Irma se réjouit de découvrir des récits d’ailleurs. Elle part faire un voyage lointain pour retrouver un groupe d’amis conteurs. Avez-vous déjà vu une joyeuse équipe d'animaux bourlingueurs conduire un van ? C'est cheveux aux vents que nous...
Auteur et illustrateur de Le voyage d’Irma
Diplômé de l’ESA Saint-Luc et de l’ERG-Ecole de Recherche Graphique (Bruxelles), Mathias Baijot enseigne l’éducation artistique dans le secondaire depuis 2016 et a dispensé des cours d’illustration à l’ERG à plusieurs reprises.
Il aime combiner le contraste des médiums et l’agencement de différentes techniques au sein d’une même image. Les crayons gras et les collages donnent vie aux animaux et à leurs émotions dans des paysages colorés.
Le voyage d’Irma est son premier roman graphique.
Mathias BAIJOT, Le voyage d’Irma, CotCotCot, coll. « Les randonnées graphiques », 2024, 144 p., 21 €, ISBN : 978-2-930941-64-6« Irma voulait entendre les histoires d’ailleurs. Peupler sa vie de mille et un récits, comme autant de facettes sur une boule disco… » L’imposante baleine à bosse, d’une grâce ineffable dans les eaux quadrillées d’un océan-piscine ou au centre d’un chapiteau scintillant à la manière saturday night fever, porte en elle le désir de tout lecteur ou écouteur de littérature : s’extraire de l’ici et maintenant, transiter dans un là-bas-à-ce-moment-là, en revenir avec des fragments de lieux, d’époques, de « je » (« tu », « il/elle/on » …), de regards, de vies, d’univers.
Émile Lansman étant connu comme « éditeur de théâtre », il est normal que tous les titres proposés par la Maison qui porte son nom soient classés automatiquement dans ce genre éditorial. Et pourtant, lorsqu’il s’agit de la collection Lansman Poche, l’hésitation est souvent de mise : ces livres sont-ils vraiment des textes de théâtre ? Ne seraient-ils pas plutôt des récits, des contes, voire de courts romans ? C’est encore le cas ici pour les trois textes courts constituant le dixième opus de Lansman Poche... Je ne sais quoi d’heureux / Catherine Zambon (France) Lansman Éditeur, coll. Lansman Poche 96 p. 2023 . – 12€ ISBN 978-2-8071-0370-2 Émile Lansman étant connu comme « éditeur de théâtre », il est normal que tous les titres proposés par la Maison qui porte son nom soient classés automatiquement dans ce genre éditorial. Et pourtant, lorsqu’il s’agit de la collection Lansman Poche, l’hésitation est souvent de mise : ces livres sont-ils vraiment des textes de théâtre ? Ne seraient-ils pas plutôt des récits, des contes, voire de courts romans ? C’est encore le cas ici pour les trois textes courts constituant le dixième opus de Lansman Poche. Trois nouvelles centrées sur les relations entre les humains et les animaux, préoccupation oh combien contemporaine ! Bien entendu elles peuvent être portées à la scène et se prêtent à une lecture à voix haute. Mais, écrits à la première personne, ces textes ont été conçus – mis en livre comme dit la 4è de couverture – pour accrocher des lecteurs et des lectrices. Chacune de ces nouvelles, prend son départ sur un mode sombre et désenchanté. La première imagine un futur pas très éloigné où tous les animaux auraient disparu. « La seule chose que j’aurais envie d’entendre, c’est le chant d’un oiseau. Mais il n’y en n’a plus » regrette la narratrice. La deuxième donne la parole à un homme meurtri et désabusé qui, brusquement, se prend d’intérêt pour un lézard qui s’est introduit dans la réserve à provisions de la cabane où il s’est réfugié. Enfin, dans la troisième nouvelle, une jeune femme découvre, non loin du mobil home que lui a légué sa mère, une chèvre et un chameau, derniers pensionnaires d’un cirque à la dérive. Mais, surprise, chacune de ces histoires se termine par un je ne…