Le vi bleu adaptation théâtrale

À PROPOS DE L'AUTEUR
François Walthery

Auteur de Le vi bleu adaptation théâtrale

Dessinateur et scénariste de bande dessinée, François Walthéry est l’un des auteurs phares du Journal de Spirou à partir de la fin des années 60. Il est le créateur de la série Natacha, hôtesse de l’Air. François Walthéry nait en 1946, à Argenteau, en région liégeoise. Passionné de bande dessinée, c’est tout naturellement qu’il se dirige, à l’âge de 16 ans vers les bancs de l’Institut Saint-Luc à Liège. Une initiative qui lui a été soufflée par l’un de ses voisins, le dessinateur Mittéï (Les 3 A, l’Indésirable Désiré…) avec qui il se lie d’amitié et qui perçoit, chez le jeune Walthéry, un fort potentiel artistique. En 1961, Mittéï invite Walthéry à l’assister au dessin de la série Pipo, une série humoristique en gags publiée dans le magazine pour enfant suisse Junior. Cette première incursion dans le milieu professionnelle permet à Walthéry de faire ses preuves et c’est, fort de cette expérience, qu’en 1963, il propose ses services à la rédaction du Journal de Spirou. Il est ainsi repéré par le fantasque scénariste Yvan Delporte, alors rédacteur en chef du Spirou, qui le présente à Peyo (Les Schtroumpfs, Johan et Pirlouit…). Ce dernier, alors en recherche urgente de collaborateurs, convie Walthéry (âgé d’à peine 17 ans) à rejoindre son studio. En effet, à cette époque, Peyo est un auteur extrêmement sollicité. Il n’arrive pas à assurer seul la remise de planches des nombreuses séries dont il est en charge ainsi que ses commandes publicitaires. Il propose à Walthéry de dessiner les décors de  l’histoire courte Schtroumpfonie en ut (prépubliée en 1965 et éditée dans l’album Le Schtroumpfissime) mais perçoit très rapidement que le jeune dessinateur serait plus à l’aise en travaillant sur une série plus énergique. Walthéry se voit donc progressivement confier la réalisation de planches de Jacky et Célestin, une série policière humoristique créé en 1961,  par Peyo, pour le supplément illustré du Journal Le Soir. Walthéry affine ainsi son trait le temps de deux aventures de Jacky et Célestin, et gagne par là même ses galons de dessinateur. En 1966, Walthéry termine son service militaire et peut, enfin, se remettre à dessiner. Ravi de retravailler avec lui, Peyo lui propose spontanément de reprendre les rênes d’une de ses séries fétiches : Les Aventures de Benoit Brisefer. Grâce à cette série humoristique, relatant les exploits d’un petit garçon doté d’une force herculéenne, le dessin de Walthéry intègre enfin les pages du Journal de Spirou. En étroite collaboration avec Peyo ainsi qu’avec Yvan Delporte, Walthéry réalise Les Douze Travaux de Benoit Brisefer entre 1966 et 1967. Peyo, d’ordinaire farouche protecteur de son œuvre et de son image, accepte que le nom de Walthéry apparaisse sur la couverture de l’album. Un honneur que ne connaissent pas (et connaitront jamais) certains de ses assistants. La collaboration entre les trois auteurs se renouvelle ensuite sur les albums Tonton Placide (1968) puis Le Cirque Bodoni (1969). En parallèle à son travail auprès de Peyo, François Walthéry se sent l’envie de créer sa propre série. Il s’adjoint les services du dessinateur Gos, futur auteur du Scrameustache qu’il a rencontré au studio Peyo. Ensemble, Walthéry (au dessin) et Gos (au scénario) créent le personnage de Natacha, l’Hôtesse de l’Air. Et l’arrivée de Natacha au sein du Journal de Spirou marque une petite révolution dans le milieu de la bande dessinée ! En effet, à cette époque, la plupart des héros de séries sont généralement de sexe masculin, les personnages féminins étant, elles, reléguées au rang de personnages secondaires, de matrones acariâtres ou de demoiselles en détresse. Avec son caractère vif et déterminé, son attitude franche et son don tout particulier pour ne pas se laisser faire, Natacha se démarque complétement de la représentation de la femme en bande dessinée qui avait cours jusqu’alors. Les premières aventures de Natacha sont publiées dans les pages du Journal de Spirou en février 1970. De la création de la série jusqu’à nos jours, François Walthéry s’alloue les services de nombreux scénaristes et dessinateurs de ses amis, afin de donner vie au personnage de Natacha. Parmi ceux-ci : Gos, Mitteï, Wasterlain (Docteur Poche…), Tillieux (Gil Jourdan…), Laudec (Cédric) et même… Peyo, qui signe les scénarii de La Ceinture de Cherchemidi (tome 15, 1992) et de La Mer de Rochers (tome 19, 2004, à titre posthume). En 1972, Walthéry est à la fois à la réalisation de la seconde aventure de Natacha (Natacha et le Maharadja) ainsi qu’à celle du sixième tome de Benoit Brisefer (Lady d’Olphine). Le décès de son père, cette même année, le pousse toutefois à quitter le Studio Peyo afin de se consacrer à ses propres projets. C’est ainsi qu’il imagine, avec la complicité du scénariste Raoul Cauvin (Les Tuniques Bleues, Cédric, l’Agent 212…) le personnage de Vieux Bleu. Série humoristique teintée de nostalgie, Vieux Bleu relate les mésaventures d’un pigeon voyageur et de son maître, le vieux Jules, dans la Wallonie des années 1930. Pour ce faire, les deux auteurs puisent allégrement dans les souvenirs d’enfant qu’à Walthéry de sa campagne Liégeoise. La série est publiée en 1974 dans le Journal de Spirou puis est éditée en Wallon par les éditions Dupuis en 1981 sous le titre Li Vî Bleû. En 1989, François Walthéry quitte les Éditions Dupuis pour rejoindre Marsu-Productions, une jeune maison d’édition monégasque (crée par Jean-François Moyersoen) et chez qui André Franquin publie désormais les Aventures du Marsupilami. C’est pour Marsu-Productions que François Walthéry réalise Cauchemirage, le 14e tome des aventures de Natacha, sur un scénario de Mythic (également scénariste de la série Archie Cash avec le dessinateur Malik). En parallèle à Natacha et au Vieux Bleu, Walthéry s’attelle, entre-autre, à la création de la série autobiographique Le P’tit Bout de Chique (1989- Marsu-Productions), mais aussi à la réalisation d’un album consacré au personnage folklorique liégeois Tchantchès (1988, Khani Editions), ainsi qu’à la supervision de la série policière Rubine (Editions du Lombard, 1993). Pour cette dernière série, et bien qu’il soit à l’origine de la création du personnage titre, François Walthéry, par manque de temps, délègue respectivement le dessin et la scénarisation au duo Dragan de Lazare et Mythic. François Walthéry est encore actif de nos jours et toujours autant sollicité en festival. Créateur généreux à l’imagination débordante et au trait rond et foisonnant, il fait partie de cette génération d’auteurs pour qui la bande dessinée est avant tout une grande et belle histoire d’amitié.

AVIS D'UTILISATEURS

FIRST:xfirstword - "Le vi bleu adaptation théâtrale"
stdClass Object ( [audiences] => [domains] => Array ( [0] => 9208 ) )

Ceci pourrait également vous intéresser...

Klimt

Vienne, 1907. Le peintre Gustav Klimt rend visite aux époux Bloch-Bauer. Ferdinand demande alors à Gustav de réaliser le portrait de sa femme, Adèle ; requête entraînant un flashback. Six ans auparavant, alors que Klimt essuyait des critiques acerbes au sujet de son œuvre La Médecine , il a rencontré ce couple, admirateur de son génie et dont la femme l’a prié de lui ouvrir les portes de son atelier. Au même moment, l’artiste recevait en rêve l’inspiration pour son prochain tableau. C’est par ce prisme que l’on entre dans l’univers de l’artiste : son atelier, ses modèles, sa mère, sa compagne, Émilie, mais aussi ses rêves, ses angoisses, ses sources d’inspiration en somme. L’histoire narrée en bande dessinée par Cornette et Marc-Renier est une tranche de vie, prétexte à l’évocation du peintre, de son style, de son époque et de l’avant-gardisme dont il y faisait preuve. L’idée est en effet plus de mettre en avant ses particularités que de réaliser sa biographie. Le récit est assez simple et aurait peu d’intérêt sans l’aspect « inspiré de faits réels », mais n’en est pas moins cohérent et bien rythmé.Les dessins sont soigneusement détaillés. Le rendu est classique, avec un crayonné assez fort accentuant les sujets principaux. Les travaux de Klimt évoqués sont réinterprétés plutôt que cités et le résultat est réussi et efficace : le redesign des œuvres permet une intégration fluide dans les cases tout en invitant à les découvrir sous un angle neuf.Le récit principal est suivi d’un court cahier didactique sur Gustav Klimt. Il complète la bande dessinée en développant quelques sujets qu’elle évoque. On y voit notamment des reproductions des œuvres évoquées dans l’album. Ainsi, le lecteur a à portée de main de quoi satisfaire sa curiosité, titillée par l’histoire racontée en images et phylactères.La bande dessinée Klimt est une introduction sympathique à l’œuvre de l’artiste. Les connaisseurs n’apprendront probablement pas grand-chose, là où les néophytes apprécieront l’accessibilité du propos et les informations proposées en fin d’ouvrage. Les visuels soignés plairont aux amateurs de bande dessinée traditionnelle, alors que l’histoire…

XXe ciel.com

Comprend: Mémoires 98 Mémoires 99 Mémoires 19.00 Mémoires…