Autrice et illustratrice de Le vélo rose
Née le 6 novembre 1955 à Bruxelles
Licenciée en logopédie, UCL, Ottignies-Louvain-la-Neuve Académie royale des Beaux-Arts, Bruxelles
Mon inspiration naît de ce qui bouge, de ce qui vit, rit ou pleure. La musique des mots me vient en dessinant et les images s'imposent à moi quand les mots se couchent sur le papier. L'inspiration est sauvage et insaisissable. Même pour moi... Je dis souvent que mon prochain livre est comme une mouette sautillant sur le sable mouillé par la marée. A chaque fois qu'elle s'y pose, elle laisse quelques traces de pattes... Puis, légère, elle s'envole, repart vers d'autres horizons... Elle reviendra, nourrie d'autres ailleurs. Et soudain, elle se laisse voir à mon désir de raconter son histoire. Lauréate d'une Bourse de la Fédération Wallonie-Bruxelles - Aide à la création, 2008 et 2013Le jour des premières fois : Flocons & Cie
Mademoiselle Coline organise une sortie scolaire en classe de neige au Signal de Botrange, le point culminant de la…
À quoi rêvent les crayons le soir, au fond des cartables ?
« Tous les enfants rêvent de devenir grands. Tous les crayons rêvent de devenir petits. » Le soir, dans le fond des cartables, les crayons rêvent. Mais à quoi ? Ils songent et écrivent des mots, des mots inventés ou des mots croisés. Ils s’imaginent en train de composer les couleurs de l’arc-en-ciel ou de rétrécir tant ils sont utilisés. Car finalement, c’est leur but ultime : laisser une trace et devenir des souvenirs. Cet album accessible est une véritable invitation à laisser voyager son imagination. Chaque page est bien dosée par le texte poétique de Zidrou et subtilement illustrée grâce au crayonné de David Merveille mélangé aux photographies de Françoise Robert. Ces trois artistes ont combiné avec talent les sonorités, les rythmes, les mots, les images, les sensations et les émotions. L’alchimie donne vie aux différents crayons représentés et à leurs aspirations. Tout naturellement, le lecteur prend le chemin des mots et les relit plusieurs fois, dans le but de s’imprégner encore plus. Il en demande, encore et encore ! À son tour de répondre à la question : « Au fond des cartables, à quoi rêvent ses propres crayons ? » (Nathalie Bouillot) Le soir, au fond des cartables, les crayons rêvent... Ils rêvent d'écrire des mots d'amour,…