Gérard Vandervelde, flûtiste de renommée internationale, est un vétéran de la Grande Guerre. Officier de réserve dans l’aviation belge, il est rappelé sous les armes dès l’invasion allemande de la Pologne en 1939. Non seulement la guerre va se porter sur l’ouest de l’Europe de l’Europe avec l’assaut de la Belgique le 10 mai 1940, mais une autre menace se dessine dans l’ombre.
Liège, mai 1940, Élise et Gérard s’offrent, ainsi qu’à leurs deux enfants, une parenthèse musicale. Des jours sombres s’annoncent, les deux musiciens hantés par les souvenirs de la Grande Guerre le savent. Elle au piano, lui à la flûte, ils savourent les derniers instants avant leur inéluctable séparation. Tout est prêt pour le départ d’Élise avec les enfants. De son côté, Gérard, vétéran de 14-18, officier de réserve dans l’aviation et instructeur de jeunes pilotes, s’apprête à servir son pays à nouveau. Et c’est une mission très particulière qu’il se voit confier.Sa carrière internationale de musicien lui confère bien des qualités : il est polyglotte, connaît bien l’Allemagne et a une couverture toute trouvée pour…
Théo est un chauffeur international de 38 ans qui vit toujours avec sa mère, Alice, une…
Les folles enquêtes de Magritte et Georgette : Pataquès à Cadaquès
Depuis plus de 25 ans, Nadine Monfils réjouit les amateurs de polars atypiques avec ses séries à grand succès mettant en scène des enquêteurs loufoques dans des péripéties drolatiques et totalement décalées qui lui assurent une place unique dans le vaste paysage de la littérature policière. Lancée en 2021 avec Nom du pipe ! , Les folles enquêtes de Magritte et Georgette constituent certainement à ce jour sa plus réjouissante proposition en matière de fiction policière. Flirtant avec le genre habituellement plutôt sage du cosy mystery , la série met en scène, en détectives amateurs, le couple René et Georgette Magritte. Une idée aussi surprenante que réjouissante qui permet à Nadine Monfils d’exploiter ses fines connaissances de la vie et de l’œuvre du peintre surréaliste tout en célébrant une Belgique faite de fritkot et de cuistax à la mer toute droit sortie des Petits mythologies belges de Jean-Marie Klinkenberg. Pataquès à Cadaquès emmène, en guise d’ultime aventure, le couple Magritte en Espagne, auprès de Salvador Dalí afin d’enquêter sur les agissements d’un mystérieux tueur s’inspirant des célèbres toiles du peintre espagnol dans la mise en scène de ses crimes. Une excellente occasion pour l’autrice de confronter l’excentrique et exubérant peintre espagnol avec le bien plus réservé, mais pas beaucoup plus sage, René Magritte. Un contraste qui constitue certainement l’un des plus grands charmes de ce Pataquès à Cadaquès . Du reste, les lecteurs assidus retrouveront dans cette nouvelle itération tous les ingrédients qui font le charme de ces enquêtes. Car le plus grand talent de l’autrice est assurément d’assembler sans peine et dans un remarquable esprit de synthèse anecdotes véridiques sur les personnages bien réels qu’elle met en scène, intrigue policière solide et exploration amoureuse de l’art surréaliste. Un mélange détonnant qui fonctionne avec une surprenante efficacité et témoigne de l’imposant travail préparatoire mené par Nadine Monfils pour l’écriture de cette série.On ne quittera pas sans peine cet épisode annoncé comme le dernier. D’autant plus que l’autrice réserve une étonnante surprise à la fin du roman qu’il serait bien dommage de révéler ici. Ce dernier tour de passe-passe, aussi amusant qu’émouvant, en guise d’au revoir ne manquera pas de toucher les nombreux amateurs de ces folles enquêtes à nulle autre pareille. Nicolas Stetenfeld Plus d’information Magritte et Georgette sont en vacances chez Dali et Gala, à Cadaquès. L’atmosphère idyllique se noircit lorsque Loulou, le chien de Magritte, découvre un corps de femme au visage caché par un masque à l’effigie de Dali. Le couple découvre alors qu’un tueur en série sévit à la gare de Perpignan. Ils…