Le soupir de la paruline

RÉSUMÉ

Le chatoyant plumage jaune de la paruline illumine les paysages de la Caroline du Sud à chaque printemps. Sur l’île d’Hilton Head, ce passereau migrateur chante à tue-tête toute la journée pour séduire sa belle.

« Ai-je aimé mon mari ? Ai-je épousé mon amour ? » s’interroge Shirley. Les événements du 11 septembre 2001 ont bouleversé le monde entier et la vie de cette Américaine, veuve depuis peu. Bien qu’entourée par ses enfants pour son soixante-dixième anniversaire, Shirley soufre de la solitude et craint pour son pays, confronté au terrorisme, à la haine raciale et aux inégalités. Un peu par hasard, elle renoue avec Arthur, l’amoureux de sa jeunesse, et hésite à le revoir.

Avec cette interrogation, c’est tout le passé qui rattrape Shirley : ses années de collège en Pennsylvanie, sa rencontre avec le footballeur roux aux oreilles chiffonnées, l’incompréhensible lettre de rupture, sa sœur Margaret si distante, son mariage avec John… Et puis quarante-quatre années de bonheur ont passé dans cette Amérique qui évolue, qui change et qui chante, et ces années ne s’effacent pas d’un trait. Mais l’île somptueuse d’Hilton Head où ils ont profité des fairways de golf, des tables de bridge et des balades au bord de l’océan lui paraît soudain trop étroite. Trouvera-t-elle la force d’aimer encore une fois ? N’est-il pas trop tard ? La paruline réenchantera-t-elle à nouveau l’ile par son hymne à l’amour ?

À PROPOS DE L'AUTEUR
Philippe Marchandise

Auteur de Le soupir de la paruline

Ancien directeur des Affaires Publiques (Total) Juge consulaire honoraire au tribunal de l'entreprise de Bruxelles. Maître de conférences honoraire à l'Université de Liège.
NOS EXPERTS EN PARLENT...
Le Carnet et les Instants

Sous le soleil de la Caroline du Sud, Shirley s’apprête à fêter ses 70 ans, entourée de ses 3 enfants. Elle a été mariée durant plus de 40 ans avec John, avec qui elle a partagé sa passion pour le golf, un sport qui les a aimantés et qui a rythmé leur vie de couple. Issus tous les deux d’une famille de golfeurs, ils se sont rencontrés tout naturellement sur le green et ont frappé des balles aux 4 coins du monde.

John était un amateur digne d’un professionnel. Il était à l’affût du matériel adéquat, mais dès qu’il avait trouvé le club qui lui convenait, il ne s’en séparait plus. Il y a du fétichisme dans le golf. Il fut l’un des premiers à essayer les clubs en graphite. Mais c’était…


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