Autrice de Le retour de Mary Poppins
Née le 25 novembre 1974 à Ixelles
Arts graphiques, ERG, Bruxelles
Deux facettes d'une même envie de raconter en images : d'une part mon travail d'illustratrice, principalement réalisé à l'acrylique et porté par mon amour de la peinture et des ambiances romanesques, de l'autre mes propres histoires où le dessin (crayon, feutre, pinceaux, infographie,...) est au service du plaisir de croquer le quotidien des tout-petits et de l'espoir de créer de doux moments complices entre enfants et parents. Je collabore régulièrement avec Bayard presse. Lauréate d'une Bourse de la Fédération Wallonie-Bruxelles - Aide au projet, 2010
Félix vit avec sa mère et le compagnon de celle-ci à la "Zinu", un squat occupé par des artistes. Ils sont brutalement expulsés et apprennent que c'est le père de Félix qui est à l'origine de leur expulsion. La suite du roman développe le thème de la vengeance paternelle: Félix est enlevé par son père, qui souhaite lui donner une éducation digne de ce nom, dans un jet privé à destination de Gutta-Percha. En compagnie d'amis artistes, sa mère est prête à tout pour le retrouver. Freddy Woets s'est librement inspiré des dieux de la mythologie grecque pour composer une galerie de personnages, un vieux directeur de cirque, par exemple, est associé à Jupiter, maître de la foudre. Un parti pris original…
Dans le grenier de sa grand-mère, Nelson, un jeune écolier fort raisonnable, trouve de vieux objets abandonnés et entend soudain des voix dans sa tête. Ce sont celles de ses ancêtres paternels, les de Trieu, enfermés dans les objets à la suite d’une malédiction datant du 15ème siècle, infligée par un seigneur écossais, Roy Mac Gregor. Nelson passe beaucoup de temps à dialoguer avec sa famille et se surprend à parler avec un râteau, une assiette en faïence, un sabre ou un poêle à bois. Il garde pour lui ce secret mais, à la mort de sa grand-mère, ses parents vendent la maison et les aïeux ! Ceux-ci se retrouvent chez un antiquaire véreux de Bruxelles, qui les disperse un par un. Nelson se sent dépassé par l’énormité de la tâche à accomplir pour retrouver sa famille, il ne peut s’en ouvrir à son père, dont l’extrême émotivité l’empêche quasiment de vivre. Il fait alors la connaissance de Victoria, une vieille dame pleine d’énergie et de ressources. Ensemble, ils vont explorer la ville, à la recherche de vases, d’assiettes et autres vieilleries afin de lever la malédiction qui pèse sur la famille et de faire en sorte que les ancêtres de Nelson puissent enfin reposer en paix. Après Bjorn le Morphir, roman de fantasy humoristique récemment adapté en bande dessinée, Thomas Lavachery publie son deuxième roman, qu’il a écrit pendant deux ans avec une classe de CM1/CM2 d’une école de Bruxelles. Le résultat est amusant, l’écriture est enlevée, les dialogues savoureux et l’idée de départ originale. A côté de la quête opiniâtre de Nelson, il y a aussi l’évocation de sa vie quotidienne et de ses relations avec ses parents, notamment avec ce père si fragile, que Nelson veut préserver à tout prix. Ce garçon est fort malgré son âge et sa quête donne de la force à ceux qu’il aime. C’est aussi ce côté-là de l’histoire…