Le p'tit Collin illustré 2017

RÉSUMÉ

Chaque jour qui passe apporte son lot d’informations nouvelles dans le monde du sport provincial luxembourgeois. Voilà la raison essentielle de la publication de ce second dictionnaire, dans la foulée de l’édition 2016. Mais elle n’est pas la seule.Cette édition 2017 m’a permis d’apporter les correctifs qui s’imposaient au niveau de certains documents photographiques et de quelques dates. Toutes mes excuses pour ces erreurs et mes plus vifs remerciements à ceux qui m’ont…

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À PROPOS DE L'AUTEUR
Francis COLLIN

Auteur de Le p'tit Collin illustré 2017

Après des humanités gréco-latines au collège Saint-François de Marche-en-Famenne et un régendat littéraire (français, latin, histoire) à Liège (Saint-Barthélemy), Francis Collin a enseigné durant dix-sept ans, dont seize à l'institut Saint-Laurent de Fléron.Dès 1980, il devient correspondant de presse pour L'Avenir du Luxembourg avant de rejoindre la rédaction du quotidien onze années plus tard. Il rejoint le Bureau de Marche et succédera à Daniel Lapraille comme responsable du service des Sports.Retraité depuis janvier 2015, Francis Collin reste attaché à son journal, pour lequel il assure la couverture du cyclisme provincial.Il a consacré les premiers mois de sa retraite à la rédaction du "P'tit Collin", dictionnaire du sport luxembourgeois, sorti en novembre 2015 aux Editions Weyrich, et à un second ouvrage consacré au cinquantième anniversaire d'Horecatel, le Salon mis sur pied à Marche par la famille Petit. La sortie de celui-ci est prévue en mars prochain.

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Dictionnaire des écrivains gastronomes : De Apollinaire à Zola

Jean-Baptiste Baronian est un écrivain prolixe. Et, dans sa bibliographie, on compte plusieurs dictionnaires, dont le Dictionnaire Rimbaud (Bouquins, Laffont, 2014) et le formidable Dictionnaire amoureux de la Belgique (Plon, 2015). À travers ses essais, biographies et anthologies, il a côtoyé bien des écrivains et partagé son admiration pour leur travail. Il a développé une connaissance bien souvent intime de ces auteurs, offrant des perspectives inédites sur leurs œuvres. C’est encore le cas avec ce beau volume, joliment pensé par l’éditeur en lui prêtant une facture bibliophilique à la jolie tranche orangée. À sa lecture, on imagine également que la gastronomie figure parmi les plaisirs incontournables de Baronian. Bonne chère et bons vins riment ici avec culture et érudition. Jean-Baptiste Baronian s’est déjà invité à la table des écrivains en détaillant les découvertes culinaires, notamment belges, de Baudelaire dans un ouvrage collectif, La cuisine de nos écrivains , publié cette année par l’Académie royale de langue et littérature françaises de Belgique (ARLLFB) dont Baronian est sociétaire. Cet ouvrage reprend les actes du colloque organisé en octobre 2021 par la vénérable institution à l’occasion de son centenaire. En 2019, c’est un Dictionnaire de la gastronomie et de la cuisine belges que Baronian proposait aux éditions du Rouergue.Dans son introduction au Dictionnaire des écrivains gastronomes , Baronian précise y avoir réuni «  à un degré ou à un autre, des culinographes ou des gastrologues  (…)  qui se sont intéressés de près à la bonne chère ou à la dive bouteille, ou qui ont publié des œuvres possédant de profondes affinités avec la gastronomie et l’œnophilie.  » On y ajoutera la zythologie, puisque nous sommes en Belgique. De quoi nous mettre l’eau à la bouche. On pourra d’ailleurs déguster l’ensemble en suivant le menu concocté par l’auteur ou picorer comme bon nous semble au buffet dressé par lui.Parmi les auteurs et autrices (plus rares) d’expression française ou traduits en français conviés à ce banquet aussi baronianesque que gargantuesque figurent des grands noms comme Apollinaire, Baudelaire, Balzac, Colette, Dumas, Érasme, Flaubert, Giono, Michel Thomas alias Houellebecq, Huysmans, Proust, Rabelais, George Sand, Stendhal ou Zola mais aussi, comme Baronian les qualifie lui-même, «  des seconds couteaux  » ou «  des inconnus, des oubliés, des dédaignés, des abandonnés sur le bord des chemins si empruntés et si encombrés de l’histoire littéraire  ». De Marc-Antoine Désaugiers le goguettier, Jean Grand, Charles Moncet, Joseph de Pesquidoux, Horace-Napoléon Raisson, Jean Richepin, Marcel Rouff, auteur du plus grand roman gastronomique, Maurice Rollinat, Laurent Tailhade, Baronian suit ici ses affinités littéraires, manifestant un goût prononcé pour les marges et les petits maîtres du 19e siècle. Et parmi les écrivains célèbres, quelle ne fut pas notre surprise de découvrir un auteur comme Murakami. Baronian s’appuie aussi sur ses connaissances de la littérature policière et épingle les goûts culinaires ou pour la dive bouteille de quelques Américains. On s’en voudrait de ne pas mentionner, en se limitant à leur nom qui est déjà tout un programme, les deux premiers culinographes français, Joseph de Berchoux et Charles Louis Cadet de Gassicourt ! Plus proche de nous, on croisera le médiatique Jean-Pierre Coffe. Carnet et les Instants oblige, nous mentionnerons nos compatriotes. 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