Le peintre Pierre Clouet | Objectif plumes

Le peintre Pierre Clouet

RÉSUMÉ

Pierre Clouet est originaire de Bouillon. Artiste complet, il met son talent au service de la peinture, la sculpture, la poterie,…

   lire la suite sur   Service du Livre Luxembourgeois
À PROPOS DE L'AUTEUR
Georges JACQUEMIN

Auteur de Le peintre Pierre Clouet

Georges Jacquemin est né à Villers-la-Loue le 28 janvier 1938. Son père, officier de carrière, meurt en mai 1940. Élevé par sa mère et les parents de celle-ci, il fait de solides études à l'Athénée Royal de Virton où il est l'élève de Georges Bouillon. Licencié en philologie romane de l'Université de Liège, il a toujours enseigné à l'École normale de Virton, section de régence littéraire. L'on comprend, dès lors, d'où lui vient ce goût pour l'écriture et pour le genre, bien difficile, de la critique littéraire : un peu par «défaut professionnel», comme il aime à le dire lui-même.Dans sa carrière littéraire, le hasard a joué un rôle de déclencheur puisque c'est Claude Seignolle, l'écrivain de fantastique, rencontré avec Hubert Juin chez Georges Bouillon, qui lui a suggéré d'écrire un livre sur lui. L'ayant pris au mot, Georges Jacquemin profita des loisirs que lui laissait son... service militaire pour écrire ce premier ouvrage. Si ce sont surtout des essais qui ont suivi, la poésie l'a également retenu, ainsi que la prose narrative. Poète, il a publié en 1989 un recueil intitulé Parcours qui lui a valu le prix de La Louve; Il a récidivé, entre autres, en 1994 avec Des pierres pour une vie ou l'itinéraire obstiné du facteur Cheval, en 2003 avec Marcher du pas de la terre et, en 2006 avec Le silence et caetera.Essayiste, il est le premier à avoir consacré un essai à la prose de Marcel Thiry, avant de donner un Marguerite Yourcenar, couronné par le Prix triennal Léopold Rosy de l'Académie de Langue et de Littérature françaises de Belgique, qui a connu deux éditions et a été traduit en portugais. A côté de la première Immortelle, la liste des écrivains et artistes auxquels il a consacré un livre ou un article est longue : Marcel Thiry (déjà cité), Jean Ray, Jean Guéhenno, Gérard de Nerval, Camille Lecrique, Guy de Maupassant, Michel de Ghelderode, André Pieyre de Mandiargues, Umberto Eco, Klaus mann, etc et chez les peintres, Nestor Outer, Camille Barthélemy, Pierre Clouet, Blandy Mathieu,...Il fut un des collaborateurs réguliers de La Dryade avant de diriger de 1997 à 2007, la revue Pollen d'azur. Il a appartenu au comité de rédaction des Dossiers L disparus en 2005.Demeuré gaumais, il habite toujours Houdrigny et s'évade régulièrement vers le Vaucluse.

AVIS D'UTILISATEURS

FIRST:xfirstword - "Le peintre Pierre Clouet"
stdClass Object ( [audiences] => [domains] => Array ( [0] => 9253 ) )

Ceci pourrait également vous intéresser...

Degrelle 1906 – 1994

Auteur de plusieurs ouvrages traitant des Templiers, de La religion…

Madame Rimbaud

Madame Rimbaud ? Une horrible mégère doublée d’une mère castratrice, si l’on…

L’Instant précis où Monet entre dans l’atelier

Jean-Philippe TOUSSAINT , L’instant précis où Monet entre dans l’atelier , Minuit, 2022, 32 p., 6,50 € / ePub : 4,99 € , ISBN : 9782707347831Il faut remercier Ange Leccia. En effet, l’artiste, qui présente son œuvre ( D)’Après Monet au musée de l’Orangerie du 2 mars au 5 septembre de cette année, a donné envie à Jean-Philippe Toussaint d’écrire sur Monet. Et c’est un délice de livre minute, dans un format que l’auteur pratique régulièrement depuis La mélancolie de Zidane , une fulgurance. L’instant précis où Monet entre dans l’atelier s’ouvre sur la phrase du peintre : «  Je suis si pris par mon satané travail qu’aussitôt levé, je file dans mon grand atelier  ». Une phrase simple en apparence, et qui a déclenché la rêverie puis le travail de Toussaint. L’auteur de La télévision , dont le narrateur ne parvenait pas à avancer dans son essai sur Titien, nous invite à tourner autour de cette image, de pénétrer dans l’atelier du Maître, plus précisément à «  saisir Monet là, à cet instant précis où il pousse la porte de l’atelier  ». Nous sommes en 1916. Monet travaille aux grands panneaux des Nymphéas . Non loin de Giverny, la guerre fait rage, et Monet se réfugie dans son atelier. Le texte se compose de neuf longs paragraphes qui s’entament de la même manière, l’ouverture de la porte. Chaque période explore une des frontières que l’artiste est en train de traverser à cette heure matinale. Monet oscille. Il est «  entre la vie, qu’il laisse derrière lui, et l’art, qu’il va rejoindre  ». Entre l’ombre de la nuit et la lumière du jour. Entre deux âges. Entre la vie et la mort. Il travaille «  dans l’incertitude  », n’ayant aucune idée du destin des Nymphéas , dont il ne sait pas bien quoi faire, ni comment les agencer, qu’il travaille à ne pas finir. Car finir, c’est mourir. «  Jamais, de son vivant, il ne laissera les grands panneaux quitter l’atelier pour rejoindre l’Orangerie  ».C’est cette oscillation, cette incertitude, que Toussaint place au cœur de son texte, et dont on sait qu’elle participe à une thématique qui le fascine depuis ses premiers romans et essais. Il faut relire L’urgence et la patience , où il tente de révéler le passage entre la lente maturation intérieur et le déclic, le geste de la création. Il faut relire La mélancolie de Zidane , qui s’attache à saisir l’instant précis où tout bascule, et qui creuse déjà l’importance de ne pas finir . Bien entendu, il faut lire et relire l’œuvre romanesque de Jean-Philippe Toussaint, une des plus raffinées et puissantes tout à la fois de la littérature française contemporaine, et qui foisonne de ces situations, personnages, lieux entre deux .Tout est affaire de précision en matière d’équilibre. Une goutte de pluie peut faire chuter le funambule le plus adroit. Dans le cas de Toussaint, l’ entre deux vibre et atteint l’harmonie. La mécanique de ses phrases est d’une telle finesse, la composition de ses tableaux d’une telle subtilité, que le lecteur croit voler alors qu’il marche sur un fil.Dans L’instant précis où Monet entre dans l’atelier , dès le début, le « je » de Toussaint est là, qui s’insère dans les lieux et se murmure en aparté. «  C’est le moment du jour que je préfère, c’est l’heure bénie où l’œuvre nous attend  ». Toussaint a rêvé Monet, et il partage ce rêve avec nous. Il parle de création, donc il parle aussi de lui. L’équilibre est parfait. Nous pénétrons avec lui dans l’atelier. Nous voyons le soleil se lever. Nous trouvons dans la beauté un refuge à la violence du monde. Et nous nous efforçons de ne pas finir. De rester entre deux . Nicolas…