Georges Jacquemin est né à Villers-la-Loue le 28 janvier 1938. Son père, officier de carrière, meurt en mai 1940. Élevé par sa mère et les parents de celle-ci, il fait de solides études à l'Athénée Royal de Virton où il est l'élève de
Georges Bouillon. Licencié en philologie romane de l'Université de Liège, il a toujours enseigné à l'École normale de Virton, section de régence littéraire. L'on comprend, dès lors, d'où lui vient ce goût pour l'écriture et pour le genre, bien difficile, de la critique littéraire : un peu par «défaut professionnel», comme il aime à le dire lui-même.Dans sa carrière littéraire, le hasard a joué un rôle de déclencheur puisque c'est Claude Seignolle, l'écrivain de fantastique, rencontré avec
Hubert Juin chez
Georges Bouillon, qui lui a suggéré d'écrire un livre sur lui. L'ayant pris au mot, Georges Jacquemin profita des loisirs que lui laissait son... service militaire pour écrire ce premier ouvrage. Si ce sont surtout des essais qui ont suivi, la poésie l'a également retenu, ainsi que la prose narrative. Poète, il a publié en 1989 un recueil intitulé
Parcours qui lui a valu le prix de La Louve; Il a récidivé, entre autres, en 1994 avec
Des pierres pour une vie ou l'itinéraire obstiné du facteur Cheval, en 2003 avec
Marcher du pas de la terre et, en 2006 avec
Le silence et caetera.Essayiste, il est le premier à avoir consacré un essai à la prose de
Marcel Thiry, avant de donner un Marguerite Yourcenar, couronné par le Prix triennal Léopold Rosy de l'Académie de Langue et de Littérature françaises de Belgique, qui a connu deux éditions et a été traduit en portugais. A côté de la première Immortelle, la liste des écrivains et artistes auxquels il a consacré un livre ou un article est longue :
Marcel Thiry (déjà cité),
Jean Ray, Jean Guéhenno, Gérard de Nerval, Camille Lecrique, Guy de Maupassant,
Michel de Ghelderode, André Pieyre de Mandiargues, Umberto Eco, Klaus mann, etc et chez les peintres,
Nestor Outer, Camille Barthélemy, Pierre Clouet, Blandy Mathieu,...Il fut un des collaborateurs réguliers de La Dryade avant de diriger de 1997 à 2007, la revue Pollen d'azur. Il a appartenu au comité de rédaction des Dossiers L disparus en 2005.Demeuré gaumais, il habite toujours Houdrigny et s'évade régulièrement vers le Vaucluse.