Le parfum des buis; avec six autres histoires pour exalter la radieuse misère de vivre : La bablutte; Le présent de la mort; Le réveillon de M. Piquet; La femme du taureau; La chalée Maclotte; La rose écrasée

À PROPOS DE L'AUTEUR
Louis Delattre

Auteur de Le parfum des buis; avec six autres histoires pour exalter la radieuse misère de vivre : La bablutte; Le présent de la mort; Le réveillon de M. Piquet; La femme du taureau; La chalée Maclotte; La rose écrasée

Louis Delattre naît à Fontaine-l'Évêque le 24 juin 1870. Son père est représentant commercial, sa mère tient un magasin. Il passe une enfance heureuse et fréquente, à la fin de sa scolarité primaire, un pensionnat de Malines, puis l'Athénée royal de Charleroi. Il suit notamment les cours de mathématiques et de sciences qu'enseigne le père de Jules Destrée. Très tôt attiré par la littérature, il consacre quelques pages à la vie d'un jeune Wallon, et les publie en 1888. Il a dix-huit ans, et déjà, ses Croquis d'écoliers font l'objet d'une présentation dans La Jeune Belgique, à laquelle il confie des contes dès l'année suivante, ainsi qu'à La Société nouvelle. Mais il faut songer aux études, et le jeune écrivain quitte sa famille pour suivre les cours de l'École vétérinaire de Cureghem. Delattre est devenu l'ami d'Albert Giraud; il sera bientôt celui d'Eekhoud. À vingt ans, il entre de plain-pied dans la vie littéraire. Dès 1890, paraît un second recueil de courts récits : Contes de mon village. Avec ce livre, le régionalisme s'installe dans notre littérature. Les Miroirs de jeunesse, en 1894, et Une rose à la bouche, deux ans plus tard, confirment la naissance d'un créateur doué pour les scènes intimistes, les portraits finement tracés et la vivacité de la narration. Ses collaborations sont déjà nombreuses, et il fait partie des dissidents qui quittent La Jeune Belgique pour fonder Le Coq rouge. S'il écrit, Delattre ne néglige pas ses études, mais il a changé d'orientation. En 1896, il obtient son diplôme de médecin à l'Université libre de Bruxelles. La production de l'écrivain et sa carrière professionnelle vont aller de pair, désormais; ni l'une ni l'autre ne connaîtront de temps mort. À la fin de sa vie, Delattre aura à son actif près de quarante volumes, auxquels il faut ajouter des centaines de chroniques, articles, critiques et contes parus en revues et en journaux (La Nervie, Le Thyrse, la Revue générale, La Vie intellectuelle, La Belgique artistique et littéraire, La Dernière Heure, Le Soir pour n'en citer que quelques-uns), et de multiples fonctions dans le cadre de la médecine. Dans ce domaine, il produira des textes de vulgarisation et fera des causeries, qui seront très populaires, à la radio belge. À Bruxelles, où il s'est installé définitivement pour pratiquer son métier, il se fait d'autres amis : Courouble, Stiernet, Krains, Garnir, Lemmen, qui illustrera plusieurs de ses livres… Delattre va tenter de sortir du contexte du régionalisme, mais il y reviendra immanquablement. Les habitants de Fontaine-l'Évêque peupleront souvent encore ses publications. En 1899, après un nouveau recueil de contes, Marionnettes rustiques, il fait paraître au Mercure de France à Paris, un roman intitulé La Loi de péché, une étude de mœurs, qui a la forme d'une longue nouvelle. Dans les années qui suivent, il s'essaie au théâtre (Fany, une comédie, en 1906 et l'année suivante, un drame en deux actes : La Mal Vengée) et il écrit pour les enfants des contes alertes et légers, parmi lesquels il faut citer Le Roman du chien et de l'enfant, publié en 1907 et rehaussé de dessins de Jean Dratz. Jusqu'à la première guerre mondiale, Louis Delattre ne ralentit pas sa production. Une petite dizaine d'ouvrages paraissent en cinq ans : quatre essais, et cinq recueils. Le Pays wallon, en 1910 et Pour l'âme belge, en 1912, sont de longues réflexions; la première fait une part équitable entre les cultures wallonne et flamande et témoigne de sa foi profonde en sa terre natale, la seconde préconise une indispensable compréhension entre les deux communautés par le biais de l'apprentissage des deux langues nationales. Dans Le Jardin du docteur, en 1911, et dans L'Art de manger, en 1912, l'homme de science se révèle un écologiste précoce, soucieux de la qualité de la vie et d'une nourriture saine et équilibrée. Parmi les contes, Les Carnets d'un médecin de village, publiés en 1910 et qui connaîtront plusieurs rééditions, s'inspirent de l'expérience quotidienne de sa profession. En analyste aigu et lucide, il ne craint pas d'affronter la réalité de la mort. Quant aux Contes d'avant l'amour, qui datent de la même année, ils relèvent de la veine merveilleuse que l'auteur répand dans maintes histoires, racontées avec subtilité. Même s'il continue à écrire régulièrement, Delattre patientera treize ans avant de publier un nouveau volume. Ses responsabilités ont augmenté : il est nommé successivement médecin à la prison de Forest (cette expérience servira, en 1925, à la rédaction des récits, très proches de la réalité vécue, du recueil intitulé Du côté de l'ombre), puis inspecteur des prisons, et enfin inspecteur principal de l'hygiène. Il produira encore une douzaine d'ouvrages, contes et essais. Dans ceux-ci, il évoque des sujets variés, aux sentiments parfois contradictoires. Souvenirs d'enfance émerveillés mais désabusés, réflexions sur la littérature et ses querelles, textes sur les écrivains ou les dialectes, insistance sur la qualité d'une médecine bien appliquée se retrouvent mêlés dès 1928 dans Vers luisants, dans Plus est en vous et dans Les Pieds nus, qui date de 1933, comme dans Grains d'anis, en 1936, ou dans Pain de mon blé et Bonne chère, bon remède, publiés en 1938. Dans les derniers recueils de contes, Delattre, fidèle à la couleur locale, garde ses caractéristiques originelles : la tendresse, l'humour, la qualité de l'observation et l'ouverture d'esprit. De Bichette, en 1925, aux ultimes récits du Canari, en 1938, trois autres ensembles confirment qu'il était un conteur né. Louis Delattre meurt le 18 décembre 1938. Il avait été élu à l'Académie royale de langue et de littérature françaises le 18 janvier 1921.

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