Une forêt la nuit. Deux corps sont découverts. Une jeune femme et un jeune homme. Un inspecteur est dépêché sur place. Il croise les versions : règlement de compte ou crime rituel ? Aucun détail n’est insignifiant. C’est un puzzle. Mais son enquête se heurte à des incohérences. Quelque chose d’autre semble avoir eu lieu. Au-delà du fait divers, une chasse d’un nouveau genre est en cours. Une pièce qui plonge le lecteur (et le spectateur) dans un flot de questions : Comment réagissons-nous lorsque nous sommes confrontés à des faits et événements qui sortent de nos habitudes et que nous ne contrôlons pas ? Et au-delà, quels rapports entretenons-nous avec ce que nous ne parvenons pas à comprendre ?
Auteur de Le paradoxe de Billy
Ça commence par un fait divers qui ressemble à un crime crapuleux, enfin à quelque chose hors normes… Deux motards, Billy et Jo, sont retrouvés chacun une balle dans le front en lisière de forêt. Déjà l’endroit de l’impact fait sens pour le lecteur : il s’agirait d’une exécution, d’une vengeance, d’un rituel, bref l’imagination tourne mais soudain l’auteur nous entraîne dans une autre dimension… Ludovic Drouet, avec sa dernière pièce, Le paradoxe de Billy, nous mène à la limite du fantastique et des hypothèses concernant un ailleurs, d’autant plus qu’un autre événement néfaste semble déjà avoir eu lieu dans les environs proches. Un mal obscur règne.Bien sûr il y a enquête mais elle affiche vite une liste de…
Émile Lansman étant connu comme « éditeur de théâtre », il est normal que tous les titres proposés par la Maison qui porte son nom soient classés automatiquement dans ce genre éditorial. Et pourtant, lorsqu’il s’agit de la collection Lansman Poche, l’hésitation est souvent de mise : ces livres sont-ils vraiment des textes de théâtre ? Ne seraient-ils pas plutôt des récits, des contes, voire de courts romans ? C’est encore le cas ici pour les trois textes courts constituant le dixième opus de Lansman Poche... Je ne sais quoi d’heureux / Catherine Zambon (France) Lansman Éditeur, coll. Lansman Poche 96 p. 2023 . – 12€ ISBN 978-2-8071-0370-2 Émile Lansman étant connu comme « éditeur de théâtre », il est normal que tous les titres proposés par la Maison qui porte son nom soient classés automatiquement dans ce genre éditorial. Et pourtant, lorsqu’il s’agit de la collection Lansman Poche, l’hésitation est souvent de mise : ces livres sont-ils vraiment des textes de théâtre ? Ne seraient-ils pas plutôt des récits, des contes, voire de courts romans ? C’est encore le cas ici pour les trois textes courts constituant le dixième opus de Lansman Poche. Trois nouvelles centrées sur les relations entre les humains et les animaux, préoccupation oh combien contemporaine ! Bien entendu elles peuvent être portées à la scène et se prêtent à une lecture à voix haute. Mais, écrits à la première personne, ces textes ont été conçus – mis en livre comme dit la 4è de couverture – pour accrocher des lecteurs et des lectrices. Chacune de ces nouvelles, prend son départ sur un mode sombre et désenchanté. La première imagine un futur pas très éloigné où tous les animaux auraient disparu. « La seule chose que j’aurais envie d’entendre, c’est le chant d’un oiseau. Mais il n’y en n’a plus » regrette la narratrice. La deuxième donne la parole à un homme meurtri et désabusé qui, brusquement, se prend d’intérêt pour un lézard qui s’est introduit dans la réserve à provisions de la cabane où il s’est réfugié. Enfin, dans la troisième nouvelle, une jeune femme découvre, non loin du mobil home que lui a légué sa mère, une chèvre et un chameau, derniers pensionnaires d’un cirque à la dérive. Mais, surprise, chacune de ces histoires se termine par un je ne…
Un homme vit reclus dans sa cave de 10m2. Par le soupirail, il observe la vie d’en haut et note, dans…