Le nageur solitaire : voyage en 2020 : année hystérique

RÉSUMÉ

Tout début 2020 – il n’est pas encore question du Covid 19 en Europe – Olivier Grenson se lance un défi, du genre de ces résolutions qu’on prend le jour de l’An et qu’on abandonne le lendemain. Ce défi, c’est de laisser vagabonder son imaginaire, et puis de le fixer, à raison d’un dessin par jour, à travers les 365 pages de son agenda encore vierge. À la manière d’un cadavre exquis, il ne sait pas le lundi ce qu’il dessinera le mardi. Pour se motiver, il poste ses dessins quotidiens sur sa page Facebook, pour que ses followers lui réclament leur dû même quand l’inspiration ou l’envie ne sont pas là. S’ensuit une histoire onirique d’une beauté sans pareille, intégrant les événements d’une année 2020 tellement particulière – le confinement n’étant pas le moindre – où les rêves les plus fous se confrontent à une réalité qui l’est parfois tout autant. Le Nageur solitaire est un OVNI, qu’on se le dise !

COUPS DE CŒUR ET SÉLECTIONS
À PROPOS DE L'AUTEUR
Olivier Grenson

Auteur de Le nageur solitaire : voyage en 2020 : année hystérique

Ce natif de Charleroi confirme son tournant dans sa carrière adoptant un dessin en couleur directe depuis « La Femme Accident » dans la collection Aire Libre (Dupuis) et devenant auteur complet avec « La Douceur de l’Enfer » dans la collection Signé (Le Lombard). Deux collections d’auteur pour un artiste particulièrement talentueux, sensible et élégant. Fils d’un ingénieur et d’une peintre, Olivier Grenson a cru très jeune à sa vocation pour la bande dessinée. Après des humanités scientifiques, il étudie de 1981 à 1985 le cinéma d’animation à L’école de recherche graphique de Bruxelles (ERG). Il y réalise notamment un court métrage de 3’40 « Sauve qui Peut » diffusé sur la RTBF. Le soir, il rejoint l’atelier d’EDDY PAAPE, cours de Bande Dessinée. Il publie « Aldose et Glucose » au journal Tintin de 1984 à 1986. Olivier Grenson cumule les fonctions, il enseigne le dessin puis la Bande Dessinée et la narration à l’ ERG et anime pendant six ans (de 1989 à 1995) la rubrique BD pour l’émission « Clip Clap » sur RTL TVI. Après une adaptation avortée de « Malvira » en BD et deux histoires courtes de « Jack et Lola » avec Patrick Chaboud, pour le journal Circus en 1988, Olivier Grenson rencontre Michel Oleffe en 1990. Les 7 épisodes de la série « Carland Cross », réalisée avec Michel Oleffe, le révèlent. En 1994, « Carland Cross » est adapté en une série de 26 épisodes de 26 minutes dessins animés. (RTBF, TF1, CANAL+…). Mais Jean Dufaux lui donne l’occasion de créer son héros. « Niklos Koda » est ainsi devenu en quelques années l’un des piliers de la collection troisième vague des éditions Le Lombard. Le premier cycle de 10 albums s’est achevé en fin 2008. Son tournant de carrière se confirme. Il termine son premier diptyque « La Femme Accident » réalisé en couleurs directes sur un scénario de Denis Lapière dans la prestigieuse collection Aire libre, Il s’en expliquait sur Auracan.com : « Cela fait longtemps que je travaille en noir et blanc. J’avais envie de changer de technique. Il y a toujours une frustration de voir son travail mis en couleur par quelqu’un d’autre. Et ce projet était tout à fait adéquat pour passer à la couleur directe, je pouvais travailler la lumière d’une autre manière, et rendre les émotions de façon plus subtile. En bande dessinée, il y a trop d’étapes successives qui tuent un peu le dessin. Mon idée est de supprimer les répétitions pour aller à l’essentiel de façon plus spontanée et plus intuitive. D’autre part, il fallait une adéquation entre le traitement du dessin et le travail d’écriture de Denis. Il n’était pas question de choisir la couleur directe pour faire joli. » La deuxième partie de Femme accident est sortie fin 2009. Il publie ensuite au Lombard, dans la collection Signé, le diptyque « La Douceur de l’Enfer », l’histoire d’un voyage entre San-Francisco et Pyongyong, un combat entre la parole et l’oubli. Une histoire de 180 pages réalisées comme auteur complet. Le tome2 est sorti en avril 2012. Octobre 2013 voit le retour de Niklos KODA avec « La Danse du Diable » et le début d’un nouveau cycle. C’est également à ce moment que choisi le CBBD pour fêter ses 25 ans de création, une belle expo rétrospective qui se tiendra au musée de la BD jusqu’au 19 janvier 2014. En avril 2014 sort “L’Océan” suivi en mars 2015 de “No Song”. Olivier Grenson s’associe à Philippe Decloux, Vincent Baudoux et Robert Nahum pour créer une nouvelle revue de récits graphiques: 64_page. Elle a pour but de mettre en avant des jeunes auteurs qui n’ont jamais publié.

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