A la mort de son père, une jeune femme revient sur les lieux de son enfance. Constatant l’incommunicabilité des rapports familiaux et la double vie du père, elle cherche à briser le noeud qui l’enserre en errant dans Bruxelles, la nuit. Elle sait que seul un événement fort pourra exorciser la mort…Un conte contemporain où l’éros est brut, sombre, vivant.
Auteur de Le mort
Lou est de retour à Bruxelles, ville de sa jeunesse, pour y retrouver sa mère et rendre visite à la dépouille mortelle de son père. Lou vient donc de perdre son père. Ou plutôt, le père de Lou vient de mourir. Car on comprend vite que ces deux-là se sont perdus depuis longtemps et que les liens entre Lou et ses parents sont loin d’être forts. Pourquoi ? Comment cette famille en est-elle arrivée à des rapports si mécaniques ? Le lecteur ne le saura pas. Tout au plus sera-t-il informé de l’existence d’une maîtresse et d’une fille illégitime mais aucun détail de l’histoire familiale ne lui sera confié.Quand bien même Lou n’était plus proche de son père depuis longtemps, le voir mort la plonge dans un état second : une sorte de transe…
Dans ce premier ouvrage, le Passeport , Julia Galaski relate la quête d’une jeune femme pour réconcilier les…
Lorsque Rascal se met à l’écriture. On connaissait les albums, il faudra désormais aussi compter sur les romans de Rascal. Voici un texte intimiste, sorte de journal ou de souvenirs au parfum d’autrefois. Au fil des saisons, en de courts chapitres le lecteur découvrir la vie quotidienne de Rose, une petite citadine. A chaque saison, elle revient à la campagne, chez ses grands-parents. Ici, comme des petites notes personnelles, elle y contient ses sentiments, ses secrets ou ses premiers amours. On sent le vent, l’odeur des feuilles en automne, la pluie sur les carreaux du train. Car ce texte est tout empli de nostalgie, du temps qui passe et qui, malgré les souvenirs, ne sera jamais retrouvé. On retiendra particulièrement les deux premières saisons : l’été, où Rose prépare, avec sa grand-mère complice, un bel anniversaire à son grand-père (il n’a jamais pris l’avion) ; l’automne avec cette étrange promenade en compagnie de son grand-père et cette photo dans une de ses poches (Rose pense que c’est la sienne). Ces passages sont d’une très belle tendresse. On est moins convaincu par les deux derniers chapitres : l’escapade hivernale durant la nuit, l’épisode du train et les premiers émois amoureux. Il n ‘empêche que ce premier roman reste d’une belle tenue, renforcée par de belles aquarelles couleur sépia de Nathalie Novi (où l’on croise pelle mêle, le facteur de Tati, un regard dans un rétroviseur, une nature morte sur une nappe aux carrés rouges).…