Le miracle de la vie (tome 1)

De Midam | Clarke


À PROPOS DE L'AUTEUR
Midam
Auteur de Le miracle de la vie (tome 1)
Comme Hergé et Franquin, c'est dans la commune bruxelloise d'Etterbeek que Michel Ledent, dit Midam, voit le jour en 1963. Enfant, il adore les monstres et rêve de devenir camionneur pour pouvoir travailler la nuit et écouter l'émission radio «les routiers sont sympas» dans son 30 tonnes. Mais lorsqu'à 18 ans, il choisit l'orientation de ses études, il se tourne, un peu par hasard, vers des spécialités artistiques. D'abord en architecture d'intérieur durant un an puis en photographie. C'est finalement en illustration qu'il décroche un diplôme à Saint-Luc, célèbre école de la capitale belge. Mais la révélation de Midam en tant que dessinateur et scénariste de BD devra attendre. Après ses études d'illustration, il fait son service militaire dans la Force Navale Belge en tant que dessinateur-décorateur. S'ensuivent des années de galère et de petites commandes pour diverses revues et journaux. En 1992, il anime diverses rubriques dans le journal de Spirou, mais ce n'est qu'un an plus tard qu'il renouvelle la rubrique consacrée aux jeux vidéo en créant le personnage de Kid Paddle. L'enthousiasme des lecteurs encourage Midam et le rédacteur en chef de Spirou à passer de la demi-page à la pleine page. Puis naturellement, en 1996, le premier album de Kid Paddle voit le jour. En 1997, Midam crée une nouvelle série : Histoires à lunettes. Il collabore avec Clarke (Mélusine) en lui confiant la réalisation graphique de la série. De cette collaboration naissent 3 albums qui à défaut de rencontrer un succès commercial, suscitent un accueil plus que favorable de la critique. Avec le succès de Kid Paddle, le souhait d'exploiter ce personnage sur d'autres supports n'a pas tardé. En 2002, le premier Kid Paddle Magazine apparaît. Un an plus tard, une première saison de 52 épisodes présente Kid Paddle en dessin animé et envahit les écrans de France, Belgique, Suisse et du Canada. A ce jour, 104 épisodes ont été produits et multidiffusés dans plus d'une vingtaine de pays. Midam produit en 2004 une série « spin off » de Kid Paddle intitulée Game Over et mettant en scène l'avatar virtuel de Kid Paddle: Le Petit Barbare. Pour ce projet, Midam collabore avec Adam Devreux au dessin et s'entoure de divers scénaristes. Cette série de BD est devenue, comme sa série mère, un best-seller de l'édition. La frénésie autour de Kid Paddle et sa volonté de réaliser d'autres projets artistiques obligent Midam à délaisser ce que furent ses passions d'autrefois : la micro-magie et la musique. C'est avec regret qu'il quitte le groupe "le Boys' Band (dessinée)" dont il était l'un des guitaristes depuis une dizaine d'années. Néanmoins, il reste un passionné de musique, de cinéma et de voyages. C'est d'ailleurs au cours d'un de ses voyages, que Midam met au point une nouvelle série de BD intitulée « Harding was here ». Cette série, scénarisée par Midam et illustrée par Adam, traite de l'histoire de l'art sur un ton humoristique. Fruit de plusieurs années de travail, le premier tome est édité en 2008 chez Quadrants. Depuis la parution du premier tome, plus de 4 millions d'albums de Kid Paddle (en langue française) ont été vendus. Des centaines de produits dérivés ont été créés à l'effigie de Kid : vêtements, chaussures, jeux de cartes, skateboards, tatouages, jeux vidéo, figurines, jouets, puzzles, draps de plages, couettes, papeteries, bagageries, etc. Pour veiller à maximiser la qualité de ces produits et gérer la multitude d'activités que Kid Paddle suscite, Midam s'associe à son épouse Araceli Cancino et ils créent la société Midam Productions. Midam adore toujours les monstres, travaille parfois la nuit mais n'est pas devenu camionneur. Et c'est tant mieux ! En comptant le nombre d'albums vendus et la pléthore de produits dérivés, ce sont plus de 5000 tonnes qu'il aurait dû transporter. De quoi remplacer le 30 tonnes de ses rêves d'enfant par un cargo dernière génération ! Texte © Dupuis
Clarke
Auteur et illustrateur de Le miracle de la vie (tome 1)
Né à Liège le 16 novembre 1965, Frédéric Seron, dit "Clarke", sait presque tout faire ! Jouer de la musique, parler l'espagnol, composer des chansons en allemand, écrire en danois, chanter en latin... et même réaliser un nombre incroyable de planches de bande dessinée chaque semaine ! Après avoir suivi les cours de l'école des Beaux-Arts, il s'oriente vers l'illustration de mode avant d'être séduit par la BD en participant à des publications collectives locales ("Qui a tué François Walthéry" et "B.D. Mode, c'est belge"). En 1987, il publie, chez Khany, son premier album personnel : "Rebecca - Bon anniversaire, Papy", sur scénario d'un autre débutant, François Gilson, qui ne le quittera plus guère. SPIROU accueille ses récits complets des "Cambrioleurs", écrits par Crosky, et les mini-strips fantaisistes d'"Africa Jim", animés par Gilson. C'est avec ce dernier que Clarke découvre les charmes de la sorcellerie en lançant "Mélusine" en 1992. Envoûtées, les Éditions Dupuis accorderont rapidement sa propre collection d'albums à l'éternelle apprentie-magicienne. Avec le succès, la production de Clarke s'emballe à tel point qu'il est contraint d'adopter le pseudonyme Valda pour illustrer, dans un style plus épuré, les aventures des "Baby-sitters" que lui propose Christian Godard. La collection "Humour libre" lui permet de se multiplier. Sur des scénarios de Yann, il massacre allègrement les biographies des respectables auteurs - Andersen et Perrault - proposés dans la série des "Sales petits contes". Il s'octroie du reste le plaisir d'y ouvrir sa propre collection, avec la complicité de Midam pour les scénarios, sous le titre prometteur "Durant les travaux, l'exposition continue...". Caractéristique originale des deux premiers tomes de cette série : tous les personnages de ces gags arborent des lunettes. Clarke dit n'en porter que lorsque ses yeux sont fatigués... Ce qui ne doit pas lui arriver trop souvent, car il trouve encore le temps et l'énergie pour livrer moult animations au beau journal SPIROU quand il n'anime pas une nouvelle série pour le mensuel FLUIDE GLACIAL. Texte © Dupuis

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