Le marteau

À PROPOS DE L'AUTEUR
Jean Milo

Auteur de Le marteau

Peintre et poète. Influencé par E. Tytgat (1924) et l' Ecole de Laethem-Saint-Martin, il travaille d'abord dans le sillage de l'expressionnisme flamand et se tourne également vers la poésie.De 1931 à 1945 environ, il laisse éclater sa joie de vivre dans des compositions hautes en couleur dans lesquelles court une écriture nerveuse (Le cadran solaire, 1946).Elève à l' Académie de Bruxelles (1923-1925, C. Montald) et à l' Académie de Saint-Josse-ten-Noode. Fait partie en 1925 et 1926 du groupe d' Etichove auprès des artistes qui gravitent autour des frères Haesaerts.. De 1926 à 1931, il fut sous-directeur de la galerie Le Centaure à Bruxelles où il s'occupe essentiellement de la vente.Sa première exposition date de 1932 (Bruxelles, Galerie Schwarzenberg).Nombreux séjours à Paris. Expose régulièrement  à Paris, Stockholm, La Haye, Amsterdam, Zurich et Bruxelles.Au lendemain de la guerre, Jean Milo qui participe aux activités de la Jeune Peinture Belge, amorce sa conversion à l'abstraction, une abstraction de nature lyrique qui ne refuse guère le sentiment de la nature: "je voudrais peindre le printemps, mais sans le représenter", confie-t-il. Aussi, sa non-figuration résulte de la transposition intuitive d'un sentiment éprouvé au sein de la nature. Ceci ne l'empêche pas en 1952 de demander à Jo Delahaut, le chef de file de l'abstraction géométrique, de fonder avec lui et quelques autres artistes belge le groupe Art Abstrait. Après un court intermède géométrisant, Jean Milo s'en remet à nouveau aux équivalences lyriques de la réalité puis un voyage en Afrique noire (1953) lui révèle le pouvoir magique et totémique provenant de l'incorporation de matériaux divers à l'huile. Rompue désormais au miraculeux pouvoir de transposition, la peinture de Jean Milo vit une nouvelle naissance, un retour à la nature dont André Jocou rendra compte sous le titre d' "impressionnisme abstrait", mais qu'à l'occasion de l'un ou l'autre thème, le peintre chargera d'allusions au réel plus précises.Entre-temps, Milo continuera son oeuvre littéraire, faisant naître ses aquarelles, comme dans "Retour aux sources", de l' intime symbiose entre verbe et image. A la fin de sa vie, le peintre se prit au jeu des mystérieuses équivalences entre musique et peinture, les effusions chromatiques devenant comme la visualisation des élans et des rythmes musicaux.L'oeuvre de Jean Milo est représentée dans les musées de : Bruxelles, Anvers, Liège, Ixelles, La Louvière, Buenos Aires, Ostende et dans les collections de l' Etat Belge, et de La Province du Hainaut. 

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