Afin de découvrir si un cheval au galop garde, ou non, toujours un sabot en contact avec le sol, Muybridge et Stanford vont révolutionner la photographie…
Au milieu des années 1860, la construction de la première ligne de chemin de fer transcontinentale arrive à son terme. Derrière ce projet colossal, côté Ouest, le magnat et ancien gouverneur de Californie, Leland Stanford, un homme connu pour sa voracité et qui ne vit que par et pour ses chevaux – qu’il garde près de lui dans son manoir de California Hill.
Ainsi, le jour où son partenaire et rival, Mr Durant, lui fait part de la question qui agite les milieux hippiques de l’époque, ils se lancent un pari : celui qui parviendra à prouver si un cheval au galop garde, ou non, toujours un sabot en contact avec le sol gagnera 10 % de l’entreprise de l’autre.
Pour battre son rival, Stanford offre des moyens quasi illimités à Eadweard Muybridge, un photographe talentueux mais psychologiquement instable. Muybridge entreprend donc de photographier, un à un, les mouvements d’un cheval au galop, qu’importe que la technologie ne le permette pas encore…
Débute ainsi une collaboration funeste où se rencontrent avidité et démesure, mais qui révolutionnera la photographie et posera les bases du cinéma.
Avec Le Maître de California Hill, LF Bollée et Georges Van Linthout racontent la rencontre explosive entre deux hommes aussi géniaux que dévorés par leur orgueil : le magnat Leland Stanford et le photographe Eadweard Muybridge. Ensemble, ils poseront les fondations du cinéma, presque malgré eux. À l’origine de ce...
Les saisons de la vie : Grisailles (tome 3)
En cet hier 1938, Bastien Colleaux se sent vieux, très vieux, et, pour tout dire, plus bon à rien. Il est devenu grincheux et morose, perclus de douleurs qui lui imposent le fauteuil, la chaleur et la diète. Assis seul au coin du feu, il ressasse ses souvenirs et s'irrite…
Olivier DEPREZ , Le Château d’après Kafka, FRMK, coll. « Amphigouri », 2018, 224 p., 35 €, ISBN :…