Le Lacan dira-t-on

"Chercheuse indépendante, je suis écrivain, psychanalyste, économiste et historienne.

J’ai grandi dans les années 1970, en Suisse. Par la suite, j’ai vécu longtemps en France, puis à présent en Belgique ; j’ai trois passeports, suisse, français et belge. Trois pays et beaucoup de possibilités de toutes sortes.

De pedigree scolaire « tutti frutti » (Science Po Paris, histoire, économie), j’ai par ailleurs soutenu une thèse de psychanalyse. J’ai été salariée en tant qu’économiste pendant une quinzaine d’années : erreur de jeunesse. J’ai eu le temps d’observer ceux qui, à longueur de journée, brassent du vent en jargonnant la « novlangue » capitaliste. Virée de ma boîte pour impertinence dans le milieu des années 2000, je suis devenue un électron libre. A présent indépendante, j’ai deux « non-métiers », l’écriture et la psychanalyse.

Car j’ai fait une psychanalyse. Huit ans sur un divan, ça change une femme. Grâce à l’analyse, j’ai osé emprunter des chemins buissonniers. Pas facile ! Aussi, les héros et les héroïnes sont-ils mes modèles. Des héros, il y en a dans le passé, mais aussi dans la vraie vie. Le jour où ils et elles seront plus nombreux, que se passera-t-il ? Qui persistera verra.

J’ai écrit une quinzaine d’ouvrages, en mélangeant les approches : commentaire littéraire, économie, histoire, sociologie, psychanalyse, fiction… Traduits dans de nombreuses langues, deux d’entre eux ont été des best-sellers (« Bonjour Paresse » et « No Kid »). Ils m’ont valu l’étiquette d’« héroïne de la contre-culture », décernée par le New York Times. Tirer à boulets rouges sur le travail, la famille et la patrie est une entreprise thérapeutique. Rions ensemble de l’entreprise, cette comédie pénible ; de la famille, ce montage hasardeux ; et de la République, ce pipeau paternaliste. Et essayons de triturer l’Histoire, la grande et la nôtre, pour se faire plaisir et faire plaisir au lecteur."

Biographie tirée du site de l'autrice.