Il y a un an, la maman de Basile et Isabel est morte dans un accident de voiture. Depuis, tante Amélie vit avec eux pour aider leur papa. Ils sont jumeaux et ont bientôt 12 ans. Isabel est enfermée dans sa chambre, elle pleure. Elle confie à Basile que monsieur Bruno, son instituteur, a confisqué son téléphone. De toute façon, plus rien ne va pour Isabel. Elle communique moins, est souvent triste ou fâchée, et ses notes baissent. Tout cela l’éloigne de Basile. D’une certaine manière, quand il a perdu sa maman, Basile a gagné son meilleur ami. Avec Ludo, il a inventé un jeu « danger sur la savane ». Tante Amélie s’inquiète pour Isabel, et leur papa également. Basile finit par en parler à Ludo, puisqu’il est le fils de monsieur Bruno, espérant récupérer le téléphone confisqué et le sourire de sa soeur. Mais rien ne se passe comme prévu : monsieur Bruno débarque à la maison et va parler avec les adultes. (fin : Il apparait qu’Isabel était harcelée par des filles jalouses de son téléphone. Elle va changer de classe et récupère son précieux engin. Avec leur père et Tante Amélie, ils vont jusqu’au cimetière et déposent un cadeau, secret lui aussi, pour leur maman.)
Auteur de Le jour où maman n’est pas venue nous chercher à l’école
Basile et Isabel sont des faux jumeaux de presque 12 ans qui apprennent à vivre avec leur papa et leur tante Amélie depuis la disparition de leur mère. Malgré leur gémellité et les mêmes lettres qui composent leur prénom, les frère et sœur sont très différents : l’une est en fusion avec son GSM, à l’affût de l’actualité de sa star préférée et peut parfois être plongée dans un mutisme de plusieurs jours, tandis que l’autre est un solitaire qui aime l’école et est toujours fourré avec son seul et unique ami Ludo.Isabel est vraiment différente de moid’abord évidemment puisqu’elle est une fille.Elle est blonde avec plein de taches de rousseuret moi j’ai des cheveux noirs comme mon papaquand il avait vingt ans sur les photographies.Elle…
Vent d’hiver : Petites histoires pour réchauffer les jours froids
Quelle que soit sa rigueur, on le trouve toujours trop long, trop froid, trop déprimant. L’hiver suscite peu notre enthousiasme : on peste lorsqu’il s’installe et on ne le célèbre que quand il disparaît. On tente même de le chasser à coup de carnavals, de le mater à force de proverbes, c’est dire ! La neige et ses jolis flocons n’emportent pas notre adhésion non plus. Certes, on s’en réjoui durant une séance de luge, elle intrigue par son atmosphère magiquement ouatée, on la contemple bien au chaud derrière une fenêtre, mais elle nous hérisse sous les pneus, nous désole en flaques boueuses, nous brûle par ses gerçures. Décidément, l’hiver est la mal aimée de nos saisons. Ce qui est assez injuste pour lui car « [il] est comme tout le monde. / Il n’aime pas le froid. / Mais c’est son boulot, voilà. / À l’école, il voulait faire printemps, / mais c’est un métier plutôt rare ». De plus, « [d]es quatre saisons, l’hiver est celle qui raconte le plus d’histoires. / Ce sont les mois où on a envie de se serrer les uns contre les autres. C’est sans doute une explication ». Cela paraît un prétexte parfait pour Carl Norac qui nous offre à envisager ce temps de ralentissement, de calme et de préparation, à la lorgnette d’historiettes amusantes, inattendues et poétiques. Dans Vent d’hiver , on croise notamment une maman aux joues goûts framboise et fraise, des Finlandais aux fesses bleues, un bonnet réceptacle de pensées, un skieur en habit d’ours, un bonhomme de neige affreusement maussade. Et le plus attachant d’entre tous ces personnages parfois farfelus est monsieur-madame (selon les pages) Hiver, un être solitaire, rêveur, résigné, facétieux et amusé : « On dit que l’hiver est triste, mais on se trompe. Il rigole beaucoup. Par exemple, si vous allez près d’un étang gelé, souvent vous entendez un craquement. Craquement, c’est seulement quand l’hiver a trop envie de rire. Il craque de rire. Il s’éclate. » Qui l’eût cru ? Comme de coutume, la prose, rêveusement décalée, tout à fait personnelle, de Norac chatouille l’esprit du lecteur, petit ou grand.La découverte de ce livre se niche sans doute dans les dessins de la Gantoise Gerda Dendooven. Le public francophone la connaît (peut-être) un peu moins, alors qu’elle est une mine admirable du paysage graphique flamand, en ébullition hallucinante. Le trait de Gerda souffle comme le vent hivernal : de façon saisissante, un peu piquante, brute. À l’aide d’une palette réduite (essentiellement, du bleu, du blanc, du rouge), elle crée un univers vif, un brin désuet (elle aurait pu illustrer La semaine de Suzette ou un almanach du début du 20e siècle), très évocateur tout en s’inscrivant en résonnance avec une tradition flamande affirmée (planent les ombres indistinctes des Breughel, des Permeke et autres Masereel). Quelle joie pour nous que le Poète national de Belgique / Dichter des Vaderlands multiplie ces collaborations sans-frontières ( Vent d’hiver est déjà le treizième de ses opus illustrés par un talent du Nord) ! À présent, nous avons le cœur à chanter : « Oh ! Vive le vent, vive le vent… » Samia Hammami Au travers de courts textes poétiques, tour à tour drôles ou oniriques, l'auteur raconte les aventures de personnages représentant des saisons autour du thème central de la période hivernale. Ce livre rassemble de petits textes poétiques, tour à tour drôles ou oniriques, sur l’hiver. Le mariage puis le divorce de Madame Hiver et de Monsieur Printemps, les péripéties d’un bonhomme de neige au mauvais caractère, un hiver peu pressé de laisser sa place, l’invention du rhume… autant d’aventures qui parlent de saisons, de neige, de froid… à se raconter au coin du feu ! Car comme le dit l‘auteur dans une de ses poésies : « Des quatre saisons, l’hiver est celle qui raconte le plus d’histoires ! » Feuilleter un extrait…
Une fille aux cheveux rouges, débardeur clair et baskets, courant comme une dératée dans la capitale berlinoise afin de sauver son ami Manni. C’est cette image-culte que le titre Cours Lola, cours ! évoque…
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