“Les candidats, repérés sur internet, sont rassemblés tous ensemble dans le parc, parmi les buissons, les vases, les paons, les livres, les trous et le barbecue. C’est la grande réserve naturelle des prétendants de La Mère.”
Le Jardin des candidats renouvelle l’univers narratif et plastique de Plus si entente. Ce deuxième livre est un terrain de jeu très grand format de 256 pages où se croisent BD et art contemporain, céramiques, sculptures, ready-mades, aquarelles et strips burlesques… La multiplicité des formes d’expression et une totale liberté de ton donnent une aventure unique pour les esthètes en quête d’expériences subtiles et licencieuses, un livre pour les tables basses les plus coquines…
Derrière chaque détail d’un jardin feutré se cache une histoire intime, une histoire formidable… ou une farce. D’authentiques répliques de sites de rencontre peuplent cette expérimentation sans limites, dont les personnages et les scènes dessinées flirtent toujours entre le grotesque et le plus vrai que nature.
“Très séduisant au demeurant même si pas évident sur photo.”
“Je suis un homme très intéressé par le sexe, ce qui ne veut pas dire que je suis un animal.”
Du profil des candidats à leurs efforts pour creuser sa piscine, La Mère voit et entend tout. Des mâles mals dans leurs slips se coiffent les cheveux, revoient leur déclaration ou échangent des plaisanteries douteuses, comparent leurs anatomies et se soumettent à ses caprices. Le point de vue passe de l’un à l’autre, dans un huis clos qui met des corps, des désirs contrariés et des personnalités ubuesques à nu.
En 2008, Faire semblant c’est mentir (L’Association), qui racontait son enfance et son rapport à ses parents, est nommé à Angoulême. Il reçoit la même année le Prix international de la Ville de Genève. En 2010, elle achève Chronographie (L’Association) qui recueille, depuis 2002, des portraits qu’elle fait de sa fille et que sa fille fait d’elle. Plus si entente (FRMK et Actes Sud BD), co-écrit avec Kai Pfeiffer, et L’amour dominical (FRMK), fruit d’un travail en duo avec Dominique Théate, viennent compléter son œuvre. Dominique Goblet est également plasticienne et expose régulièrement peintures et sculptures en Belgique et à l’étranger. Ses techniques mixtes, ses influences multiples, sont mises au service d’une écriture graphique unique. Preuve que l’autrice et illustratrice belge bénéficie de la reconnaissance de ses pairs au niveau international, Dominique Goblet a été désignée en 2019 présidente du jury du Festival de la Bande Dessinée d’Angoulême. Avant de recevoir le prix Atomium de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Dominique Goblet avait reçu, en novembre 2019, le Grand Prix Töpffer. Ce prix, décerné par le canton et la ville de Genève, récompense, chaque année, un artiste francophone pour l’ensemble de son œuvre.
Sapiens Tome III : Les maîtres de l’Histoire
Troisième tome d’un projet audacieux d’adaptation en bande dessinée du best-seller Sapiens. Une brève histoire de l’humanité de l’historien…
Suzanne, 16 ans, descend sous terre comme 299 autres candidats pour y rencontrer le dieu vengeur Hadès lassé…