Au n°18 de l’allée du Silence vivent les Clairefontaine, une famille parfaite qui, pour rien au monde, ne manquerait la messe du dimanche. Chantal est l’archétype de la dévote de compétition. Charles est un homme efficace et soigné. Les filles, Marie et Élodie, élevées dans un carême bien trop long, essaient d’échapper au cadre familial en se réfugiant dans leur monde imaginaire.
Atteinte d’une grave maladie, contrainte de garder des secrets acides bien trop grands pour son âge, Marie se bat contre tout et tous.
Elle est bien décidée à sauver sa soeur d’une vie comme la sienne.
Elle est prête à tout pour cela.
Dans un style semé de devinettes et de comptines qui brisent le silence de cette famille, Romane Biron nous dévoile une histoire brute sur le courage, l’espoir et le passage à l’âge adulte.
Auteur de Le diable en pantoufles
Née à Grenoble et Bruxelloise d’adoption et de coeur, elle est formatrice en communication.
Elle soigne les maux des autres (thérapeute Shiatsu) mais aussi leurs mots (soutien à l’écriture de manuscrits et animation d’ateliers d’écriture).
Quand elle ne fait pas parler ses mains, elle fait parler ses yeux (photographies).
Vu de l’extérieur, le n°18 de l’allée du Silence a tout de l’habitation modèle avec jardinet propret, où niche une famille qui semble l’être tout autant : Charles, le père, est pragmatique et ses lunettes ne tolèrent aucune salissure. Chantal, la mère, gère les cordons de la bourse familiale de façon économe et livre des plateaux-repas au domicile des personnes âgées ou alitées. Leurs filles, Marie (13 ans) et Élodie (6 ans) sont élevées de façon très pieuse, avec la Radio Chrétienne Francophone en fond sonore continu, au point que l’aînée préfère Bernadette Soubirous à toutes les stars pailletées dont s’amourachent les jeunes de son âge. Elles partagent une même chambre qui devient le théâtre de leur imaginaire, leur rempart contre le monde extérieur.…
Premier roman, thriller psychologique noir, paru chez Memory, 2016. Sélectionné…
" Je sens ses bras autour de ma taille. Il me serre si fort. Je n'ose ouvrir les yeux. La chaleur de sa langue sur la mienne, que c'est doux, que c'est bon. Je profite de ce baiser qui n'en finit pas, de ses mains qui crient tendresse, de ses jambes qui disent caresses, de ce corps qui surgit de l'arbre en chantant l'Amour !". Les sept visages de l'eau, un mariage d'amour et de haine où le passé imprègne le présent et détermine l'amour. FranMi nous emmène à travers une recherche d'identité, d'un rôle social dans une communauté villageoise qui, à l'instar de Saint-Léger, son village d'adoption, présente plein de contradictions. Comment vivre, comment demeurer dans un environnement où les traditions et habitudes anciennes se frottent à la consommation et la vitesse…