Le Dernier Khmer

RÉSUMÉ

Le corps de Lucie Rego est retrouvé au pied de la falaise que surplombe le temple de Preah Vihear, à la frontière entre le Cambodge et la Thaïlande. Assassinée ?

Robert Pelzer, membre comme elle du Programme International pour le Déminage, est désigné pour accompagner le commissaire Leng en charge de l’enquête. Au fil des investigations, ils reconstituent les derniers mois de la vie de Lucie : la jeune femme, mariée à un Cambodgien, était devenue correspondante de Libération au procès de quatre Khmers rouges à Phnom Penh. À la suite d’un événement mystérieux, sa personnalité aurait complètement basculé.

Ce roman au rythme haletant entraîne le lecteur dans un Cambodge aux multiples facettes, encore désorienté entre la douceur d’une civilisation millénaire et la férocité du régime des Khmers rouges.

NOS EXPERTS EN PARLENT...
Le Carnet et les Instants

« – Vu vos antécédents dans l’armée belge et votre ancien mandat dans la police militaire, j’ai pensé à vous […] » (p. 10-11). Le Consul honoraire de Belgique désigne l’adjudant Robert Peltzer comme observateur de l’enquête sur la mort de Lucie Rego – membre, comme Peltzer, du Programme international pour le Déminage – dont le corps sans vie vient d’être retrouvé au Cambodge, au pied de la falaise surplombant le temple de Preah Vihear, à la frontière thaïlandaise. Un regrettable accident ? Rien n’est mois sûr : la victime connaissait ces rochers comme sa poche…


Mais qui pourrait vouloir la mort de Lucie Rego ? Pour quel(s) motif(s) ? Où se cache son mari cambodgien, Yan Yen, et pourquoi reste-t-il si mystérieusement…


AVIS D'UTILISATEURS

FIRST:enquête - "Le Dernier Khmer"
stdClass Object ( [audiences] => [domains] => )

Ceci pourrait également vous intéresser...

La Battue

Après deux années d'enquêtes peu spectaculaires, trafics de voiture, cambriolages, quelques meurtres passionnels…

Place des savanes

Un meurtre est commis en plein jour, mais personne n'a rien vu, et le mort…

Edmond Vandercammen ou l'architecture du caché (essai d'analyse sémantique)

À propos du livre (texte de l'Avant-propos) Edmond Vandercammen a publié 22 recueils poétiques entre 1924 et 1977, et une quinzaine d'études critiques; il traduisait depuis les années trente les poètes de langue espagnole; il entretenait des contacts personnels et épistolaires avec de nombreuses personnalités du monde culturel et littéraire, était membre de l'Académie royale de Langue et de Littérature françaises de Belgique. Plusieurs revues lui ont rendu hommage par un numéro spécial et la célèbre collection «Poètes d'aujourd'hui», aux éditions Pierre Seghers, lui a consacré le tome 124. D'autre part, ses œuvres, reçues lors de leur parution avec un enthousiasme sincère, comme la presse et sa correspondance en témoignent, n'ont guère trouvé de lecteurs hors du milieu proche de la vie littéraire et n'ont plus été réédités. Les enquêtes réalisées auprès des libraires de Bruxelles nous ont prouvé que ses livres, dans la mesure où ils se trouvent en librairie, n'ont plus d'acheteurs. S'agit-il simplement d'un phénomène général lié à la situation sociale de la poésie d'aujourd'hui, ou bien la poésie d'Edmond Vandercammen fait-elle objet d'un paradoxe, d'une contradiction qui demande une explication? Son œuvre, est-elle liée trop étroitement à son temps, et donc périssable, ou bien le dépasse-t-elle au point que seuls quelques initiés et ceux qui étaient proches de lui ont pu mesurer son importance? Jouissait-elle d'une conjoncture littéraire exceptionnelle des années trente ou des années cinquante, conjoncture dont a largement profité la génération née autour de 1900? Toutes ces questions nous ramènent à une constatation et à une réponse d'ordre général : surestimé ou sous-estimé en même temps, Edmond Vandercammen, s'il n'est pas méconnu, est certainement mal connu. Entouré d'amis, de poètes et d'admirateurs, vivant dans un monde paisible et apparemment hors des conflits et des difficultés que connaît notre société, il a pu s'affirmer, s'assurer une estime et une reconnaissance par-fois trop généreuses pour qu'elles puissent comporter aussi un jugement critique. Excepté quelques analyses approfondies. les articles qui lui sont consacrés témoignent avant tout d'une admiration sincère certes, mais qui n'aboutit pas toujours à une appréciation juste de l'œuvre. Si notre but est donc de rendre justice à ce poète mal connu. nous devons tenter un jugement objectif. Et ce n'est pas lui faire une faveur spéciale que de souligner avec lui que juge-ment objectif ne veut pas dire jugement froid, «raisonné», contre lequel, pris à la lettre. il s'est clairement prononcé. Cependant, il nous paraît essentiel de tenter ce jugement objectif à travers ses textes poétiques et de montrer ainsi les correspondances entre l'homme et son univers, entre le poète et son oeuvre, entre la poésie et…