Le dernier brame | Objectif plumes

Le dernier brame

RÉSUMÉ

Depuis sa rencontre avec le grand écrivain Bernard Chalenton, la vie de Claudine semble s’être arrêtée. Ne compte plus pour elle qu’un livre de cet auteur, Monsieur Blanche, qu’elle lit et relit sans relâche depuis près de vingt ans. Sa fille, Colette, qu’elle a abandonnée à la naissance, décide tout de même d’essayer de communiquer avec cette femme psychologiquement fragile. Étrangère à tout, sauf à l’univers obsessionnel qu’elle a construit autour de ce roman, elle ne manifeste d’intérêt qu’à la création littéraire de sa fille, autre objet de fantasme qu’elle alimente inlassablement. Colette va accepter d’entrer dans la névrose de sa mère pour communiquer avec elle. Mais ce qui n’était au départ qu’un substrat thérapeutique, va prendre une dimension inattendue lorsqu’entre en scène Bernard Chalenton, le fameux écrivain, dont l’aura ne parvient à dissimuler la perversion. Le voyage littéraire auquel Colette avait accepté de se prêter se transforme en une lutte larvée avec cet homme auquel elle est bien plus liée qu’elle ne le croit. Une lutte qui autorise toutes les armes, de la séduction au mensonge, en passant par la manipulation. Une oeuvre psychologiquement dense, qui interroge la part d’inné et d’acquis tapie dans les rapports de force entre des individus tour à tour rivaux, dominants et dominés.

À PROPOS DE L'AUTEUR
Jean-Claude Servais

Auteur et illustrateur de Le dernier brame

Né le 22 septembre 1956 à Liège, Jean-Claude Servais suit de 1974 à 1976 des études à l’Institut Saint-Luc de Liège en section Arts Graphiques. En 1975, il voit ses premières planches publiées, sous le pseudonyme de Jicé, dans la rubrique « Carte Blanche » du journal Spirou, avant de livrer trois épisodes des Voyages temporels de Ronny Jackson, scénarisés par Terence et Jean-Marie Brouyère, et deux histoires de L’Oncle Paul signées Gil Verse et scénarisées par Octave Joly. À partir de 1977, il se tourne vers l’hebdomadaire Tintin puis le mensuel (À Suivre) dans lesquels il signe plusieurs récits jusqu’en 1989. Servais décide ensuite de voler de ses propres ailes, et rode son talent d’auteur complet dans quelques albums sans prolongations : Iriacynthe chez Jonas, L’Almanach et La Petite Reine pour Casterman, ou encore Lova et Fanchon pour la collection « Aire Libre » chez Dupuis. En parallèle, avec La Mémoire des arbres, il anime une passionnante série de récits presque complètement authentiques, inspirés de faits divers historiques. Ils évoquent des drames humains situés dans la Gaume et les Ardennes belges, une région sauvage et somptueuse qu’il affectionne plus que tout et qui lui vaut son surnom d’« homme des bois » ! Dessinateur réaliste et sensible, dans la tradition des grands graveurs du XIXe siècle, amoureux de la nature, Servais est un merveilleux conteur. En octobre 2022, il publie Bellem aux Éditions Dupuis, un récit qui s’inscrit une fois de plus dans son réalisme sensible. Il revient en 2023 avec une nouvelle série, La Faune symbolique.

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