Antoine Friedland, un homme au physique hors du temps, survole sa vie en attendant un destin qu’il croit inéluctable. La rencontre avec une femme biélorusse, Louise, et un homme énigmatique, Aston Martin, le convainc que son heure est venue.
Il s’ensuit un chassé-croisé entre ces protagonistes, chacun à la recherche d’une logique particulière : Antoine Friedland, guettant des signes qui lui confirment son destin ; Louise, exaltant son désir d’exister à travers l’amour ; Aston Martin, orchestrant un trafic qui aiguise l’appétit de rivaux à la gâchette facile.
Wilbur, un prince mystérieux agrippé à son fief de la Montagne Bleue, survient en creux dans cette histoire en y égrenant des sentences de joueur d’échecs. Et en effet, on peut interpréter ce récit comme une succession de passes d’arme sur un échiquier imaginaire.
Roman (très belge, comme son auteur) sur la folie du hasard, sur le danger qui plane sur le monde d’aujourd’hui, où chacun est livré à soi-même, Le Cavalier, ne peut se lire que d’une traite, entraînant le lecteur dans le même gouffre que celui des personnages.
Auteur de Le cavalier
Employé de poste, Antoine Friedman vit en apesanteur. Son existence insipide lui est comme étrangère, il est en attente de changements dont les contours incertains en font un acteur passif. Mais il est profondément habité par le sentiment que tôt ou tard, il sera appelé à un destin héroïque quand le signal lui sera donné qui fera de lui un cavalier. À la merci des autres, il croise le parcours de Louise, belle Biélorusse au passé tortueux et torturé. Victime d’un maquereau sans scrupules, elle cherche la passion sincère et croit la trouver auprès d’Antoine. Mais ce dernier, quoique sensible à ses charmes, est en quête d’autre chose de plus palpitant, qui donne enfin un sens à sa vie. Son travail de postier, et surtout ses relations avec…
Dans un roman contemporain, explosant de sensualité et de passion, d'évocations…